Le gouvernement opte pour sept entrepôts temporaires pour les déchets radioactifs au lieu d’un centralisé

Centrale nucléaire d'Asc

Le Gouvernement a présenté le septième plan général des déchets radioactifs, qui établit qu’enfin, chaque centrale nucléaire sera responsable du stockage de ses déchets une fois démantelée – les délais fixés sont maintenus pour cela – au lieu d’opter pour un grand entrepôt centralisé. La solution à long terme – envisagée pour l’année 2073– passe par le stockage géologique profond (AGP).

Le ministère de la Transition écologique et du Défi démographique a demandé au Conseil de sûreté nucléaire son rapport sur ce plan. Elle a également demandé aux communautés autonomes d’en élaborer une sur l’aménagement du territoire et l’environnement.

Ainsi, finalement chacune des centrales doivent prendre soin de leurs déchets lors du démontage. Sept entrepôts temporaires décentralisés seront créés, un pour chaque centre d’exploitation. Ils seront situés, en effet, « sur les sites des centrales », selon le ministère, et « les combustibles usés et les déchets de haute activité » y seront entreposés.

Cette nouvelle proposition suppose un changement de plans par rapport à ce qui avait été proposé initialement, un entrepôt centralisé. Il s’agit cependant d’une mesure entouré de controverse car son emplacement et sa construction entraîneront une opposition locale et politique.

Ce n’est pas quelque chose de nouveau dans le cas du gouvernement actuel, qui avait déjà paralysé l’ATC en 2018. Déjà dans la version initiale de ce nouveau plan, les deux possibilités sont apparues, un entrepôt centralisé ou les sept entrepôts individuels qui seront finalement imposés lorsque le processus de traitement et d’approbation.

Les délais de fermeture, déjà avancés dans le Plan National Intégré Énergie Climat, sont maintenus : démarrage en 2027 avec la première centrale, Almaraz Iet elle sera produite progressivement à raison de pratiquement une par an jusqu’à ce qu’elle se termine en 2035 avec la septième et dernière usine, battage. Actuellement, le nucléaire contribue à environ 20 % de l’électricité produite en Espagne, selon les données de Red Elctrica.

Il convient de noter que le secteur nucléaire s’est montré disposé à prolonger son activité si nécessaire pour garantir l’approvisionnement pendant la crise énergétique, mais, pour le moment, le gouvernement ne s’est pas approché à cet égard. D’autres pays européens ont repensé leur stratégie, même s’il est vrai que les fermetures dans ces affaires étaient plus proches, pas avec cinq ans de marge. Le démantèlement des centrales commencera en tout cas trois ans après leur arrêt définitif d’exploitation, à l’exception de Vandells I, dont la dernière phase sera réalisée à partir de 2030.

L’AGP est l’une des solutions proposées depuis longtemps pour les déchets nucléaires. Il combine les mesures de protection traditionnelles avec celles que l’on peut trouver naturellement en géographie. Ainsi, on recherche des zones qui peuvent servir de dépôt naturel et qui sont difficiles, voire impossibles, d’accès, mais qui sont en même temps fiables en raison de leur lithologie (c’est-à-dire le type de pierre et de sol qui l’entoure) , la possibilité d’être affecté par des phénomènes naturels (séismes et mouvements sismiques principalement) ou l’étanchéité (pour éviter les fuites dans les deux sens : qui peuvent corroder les coffres qui stockent le combustible usé ou vers les réserves d’eau).

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