Emissioni auto e nuovo ETS: le proposte spaccano l’UE a metà

19 millions de voitures gonflées circulent encore

Rue depotphotos.com

Concerne 1 voiture diesel sur 3 parmi celles vendues entre 2009 et 2019

(Rinnovabili.it) – Lo Scandale du Dieselgate n’est pas fini. 7 ans après l’épidémie, ils errent toujours sur les routes européennes 13 millions de véhicules hyper polluants vendus entre 2009 et 2019, l’année où l’UE a enfin des normes plus strictes pour les tests de fumées de voiture. 6 millions de véhicules supplémentaires ont des niveaux d’émission de NOx « suspects ». En pratique, cela représente 1 voiture diesel sur 3 vendues au cours de ces 10 années. Toutes les marques sont encore concernées : les véhicules mis à l’honneur appartiennent à environ 200 modèles de tous les grands constructeurs automobiles.

La longue traîne du scandale du Dieselgate

Au total, la « longue traîne » du scandale du Dieselgate concerne 77% des tests effectués sur les véhicules diesel en Europe. Il le prétend une nouvelle étude de laConseil international des transports propres (ICCT). « Ces émissions excédentaires indiquent « l’utilisation probable » d’une stratégie d’étalonnage du moteur qui peut désormais être qualifiée de dispositif d’invalidation interdit, sur la base de récents arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne »écrivent les auteurs.

En 2015, l’utilisation de toutes les grandes marques européennes a émergé une technologie qui manipulait les émissions des véhicules dans certaines conditions. L’appareil a été calibré pour respecter les paramètres légaux lors des tests, mais pour les dépasser lors d’une conduite normale sur route. Une pratique jugée totalement illégale par la Cour de justice européenne.

Les incohérences dans les tests effectués par des organismes indépendants de 2016 à aujourd’hui sont apparues dans 85% des cas pour les voitures diesel Euro 5 et dans 77% des cas pour Euro 6. Niveaux d’émission « extrême » ont été retrouvés dans au moins 40% des tests. Des données qui, selon l’ICCT, indiquent « la présence presque certaine d’une stratégie d’étalonnage qui peut désormais être considérée comme un dispositif de défaite interdit ».

« Il est difficile de contester ce qui représente une grande quantité de données analysées et de tests collectés à partir de plusieurs sources »fait remarquer Pierre Moqueurdirecteur général de l’ICCT pour l’Europe. « Tout le monde pointe dans la même direction. Suite aux décisions de la Cour, ces conclusions représentent un ensemble de preuves solides pour les autorités qui doivent enquêter et éventuellement prendre des mesures correctives pour faire face aux risques pour la santé posés par les voitures diesel européennes circulant sur nos routes. »

A lire également