20 à 40 % de vie marine en moins d’ici 2100
Une étude publiée dans Nature Communications calcule l’impact du climat sur les nutriments disponibles dans la zone crépusculaire océanique
(Rinnovabili.it) – ONU mer plus chaude cela signifie une mer moins riche en nourriture. Et plus de risque d’extinction pour de nombreuses espèces marines. Ceux qui vivent dans la soi-disant zone crépusculaire de l’océanc’est-à-dire la portion de la colonne d’eau entre 200 et 1000 mètres de profondeur. Une étude indique que, est apparu récemment sur Communication Naturequi a reconstitué les variations de nutriments dans ces régions océaniques pendant les périodes où le climat de la Terre était plus chaud qu’aujourd’hui, au Cénozoïque.
La zone crépusculaire océanique tire son nom de la faible quantité de rayonnement solaire qui peut pénétrer ces profondeurs. Les organismes qui le peuplent dépendent de la matière organique qui provient des couches supérieures. Dans le jargon ça s’appelle « neige marine »: débris, restes d’algues et de plancton, excréments de poissons, matières organiques et inorganiques riches en nutriments qui permettent la vie dans la zone crépusculaire océanique.
Comment les nutriments changent dans la zone crépusculaire océanique
Et c’est justement la neige marine qui est l’excellente victime de la crise climatique dans les océans. Selon les auteurs de l’étude, des températures plus chaudes diminuent la quantité de substances coulant vers les couches inférieures de l’océan. Même dans un scénario d’émission très favorable, la baisse prévue des éléments nutritifs au cours des 100 à 200 prochaines années est de 20 %. Dans des scénarios plus plausibles et proches de la trajectoire climatique actuelle, la réduction peut venir même à 50%.
Des chiffres qui impliquent des changements radicaux dans l’écologie de la zone crépusculaire océanique. A la fin de ce siècle, la disponibilité différente de la nourriture pourrait entraîner une baisse de 20 à 40 % de la vie marine dans cette gamme. mésopélagique. Des changements pourtant déjà en cours, préviennent les auteurs de l’étude. Cela pourrait même prendre quelques milliers d’années pour les arrêter et inverser le cours.
« Nos résultats suggèrent que des changements significatifs pourraient déjà être en cours »explique Katherine Crichtonpremière signature du studio. « Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, cela pourrait entraîner la disparition ou l’extinction d’une grande partie de la vie dans les zones crépusculaires d’ici 150 ans, avec des effets s’étendant sur des millénaires par la suite ».