Degrado dell’Amazzonia: colpito ormai il 38% della foresta

38% de la forêt est aujourd’hui touchée

crédits: Sciences, Alex Argozino/Studio Argozino

La dégradation de l’Amazonie provoque une perte de carbone similaire à celle de la déforestation

(Rinnovabili.it) – Quand on pense aux menaces qui pèsent sur l’Amazonie, on pense immédiatement à la déforestation. Pourtant, l’exploitation forestière illégale et la destruction qui en découle ne sont pas l’ennemi numéro un de la plus grande forêt tropicale humide du monde. EST la dégradation de l’Amazonie qui le pousse rapidement vers ce que les scientifiques appellent « point de non retour » ou alors les points de basculement. Le moment où la perte de cet écosystème devient imparable parce que des mécanismes d’auto-renforcement sont déclenchés.

Le point sur la dégradation de l’Amazonie

Les bulletins mensuels des agences brésiliennes sur le taux de desmata attirent davantage l’attention mais ne racontent qu’une partie de l’histoire. Ils l’expliquent bien deux études publiées aujourd’hui dans la revue Nature, qui consacre précisément sa couverture à la disparition progressive de l’écosystème amazonien. En se concentrant sur le concept de dégradation, c’est-à-dire un état dans lequel l’écosystème est fortement affaibli par les activités humaines et le changement climatique, perdant ainsi sa résiliencebien qu’il ne soit pas complètement détruit et, en effet, pour un observateur superficiel, il peut même sembler intact.

Les données présentes dans la littérature au cours des 20 dernières années montrent que l’impact de les feuxdu récolte de bois -légales et non- et les influences de ces activités anthropiques sur la zone de contact entre différentes zones ou milieux (l’effet de bord) a causé la dégradation de l’Amazonie entre 2001 et 2018 sur 5,5% de la superficie forestière totale. Une vaste région 360 000 km2, comme l’Italie et la Croatie réunies. C’est 112 % de la superficie qui a été déboisée au cours de la même période.

Le tableau change radicalement, et pour le pire, si l’on ajoute à l’équation de la dégradation de l’Amazonie l’impact de la sécheresse. La crise climatique provoque également des épisodes de sécheresse extrême plus fréquents et plus longs pour la forêt tropicale sud-américaine, comme cela se produit dans d’autres régions de la planète. C’est le résultat du réchauffement climatique provoqué par l’homme. Et ce facteur affecte une zone beaucoup plus large. Selon des études publiées dans Science, calculant également l’effet de la sécheresse, aujourd’hui 38% de ce qui reste de l’Amazonie est dégradé. On parle d’une grande région plus de huit fois l’Italieenviron 2,5 millions de km2.

La dégradation de l’Amazonie rivalise aussi avec sa déforestation en impact direct sur le climat. La zone dégradée fuit 0,05 à 0,2 Gt de carbone par an, pratiquement le même montant attribué à l’exploitation forestière (0,06-0,21 Gt). Ces facteurs qui entraînent la dégradation « peut causer autant de perte de biodiversité que la déforestation elle-même, et les forêts dégradées par les incendies et l’exploitation forestière peuvent avoir une réduction de 2 à 34 pour cent de l’évapotranspiration pendant la saison sèche »écrivent les auteurs.

A lire également