Azione climatica: dal paradigma dell’estrazione a quello della cura

aucun secteur n’est sur la bonne voie

Sur les 40 indicateurs considérés, plus de la moitié (21) sont étiquetés « très loin du compte » tandis que 5 indicateurs non seulement ne s’améliorent pas mais vont dans la très mauvaise direction.

Le rapport du WRI sur l’état de l’action climatique mondiale

(Rinnovabili.it) – Aucune portée deaction climatique mondiale est sur la bonne voie pour respecter l’accord de Paris. Et même s’il existe des signes de progrès « encourageants », dans de nombreux cas, la trajectoire doit être radicalement modifiée. Le charbon, les transports publics, l’intensité carbone de l’industrie énergivore, la déforestation et l’alimentation individuelle sont les secteurs les plus critiques.

Le jugement sans appel est du World Resource Institute, qu’il a analysé dans État de l’action climatique 2022 progrès dans l’accélération de l’action climatique en secteurs qui représentent environ 85 % des émissions mondiales des gaz à effet de serre (énergie, bâtiments, industrie, transports, forêts et terres, alimentation et agriculture). Et il les a comparés à ceux nécessaires d’ici 2030 et 2050 pour limiter le réchauffement à 1,5°C.

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Sur les 40 indicateurs considérés, plus de la moitié (21) sont étiquetés « très à l’écart » tandis que 5 indicateurs non seulement ne s’améliorent pas mais vont juste dans la mauvaise direction. Où un demi-tour est-il nécessaire ? Dans l’évolution de la production d’électricité à partir du charbon sans captage de CO2 et dans l’intensité carbone de la sidérurgie. Les déplacements en voiture augmentent alors qu’ils devraient diminuer de 4 à 14 % d’ici 2030. Sur le plan des écosystèmes, la pire tendance est celle de la perte des mangroves, l’un des meilleurs puits de carbone. Enfin, le système alimentaire : les émissions agricoles devraient diminuer de 22 % par rapport aux niveaux de 2017 d’ici la fin de la décennie, au contraire elles augmentent.

Cependant, les signes positifs de l’action climatique mondiale ne sont pas rares. La ruée vers l’énergie propre est en hausse dans le monde entier. De 2019 à 2021, la production solaire a augmenté de 47 % et la production éolienne de 31 %. La diffusion des voitures électriques est également favorisée. En 2021, les véhicules électriques représentaient près de 9 % des ventes de voitures particulières, doublant l’année précédente. La part mondiale des véhicules électriques à batterie et à pile à combustible dans les ventes de bus a été multipliée par plus de 20 en moins de dix ans.

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« Le décalage entre l’énorme financement nécessaire pour faire face à la crise climatique et les modestes sommes allouées par les gouvernements est surprenant »il déclare Hélène Montford de la Fondation ClimateWorks, qui a contribué au rapport. « Compte tenu de la manière dont les gouvernements se sont mobilisés pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et pour répondre à la crise énergétique, il est clair que les gouvernements ne traitent pas le changement climatique avec l’urgence qu’il requiert. »

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