Espansione terre coltivate: nelle aree protette aumenta di 58 volte in 20 anni

dans les aires protégées a été multipliée par 58 en 20 ans

Photo de Svetlozar Hristov depuis Pixabay

L’expansion des terres agricoles menace l’objectif 30×30 de protection des terres et des mers

(Rinnovabili.it) – Comment protéger les aires protégées si l’agriculture est en constante expansion ? Au Sommet de Montréal sur la biodiversitéEn décembre dernier, près de 200 pays ont promis d’allouer un niveau de protection environnementale à au moins 30 % des terres et 30 % des eaux territoriales d’ici la fin de cette décennie. Un objectif qui devrait être à portée de main (aujourd’hui on n’est pas trop loin de ces pourcentages : pour le foncier, on est à 17%). Mais il y a un facteur qui met des bâtons dans les roues : l’extension des terres cultivées dans les mêmes aires protégées.

Atteindre cet objectif sera « exigeant » au rythme actuel d’expansion des terres à usage agricole, dit-il une étude parue récemment dans Nature Sustainability. Le taux annuel d’expansion des terres cultivées à l’intérieur des périmètres protégés est en effet multiplié par 58 au cours des 20 dernières années. Ceci est rendu possible par le niveau de protection accordé. Les zones strictement protégées, où toute activité humaine est interdite, sont une petite minorité. Dans la plupart des cas, les réglementations fixent des critères de durabilité environnementale et la liste des activités autorisées.

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Quels sont les risques ? L’étude constate que l’expansion des terres cultivées peut perturber la connectivité des paysages, entraîner la perte de biodiversité terrestre et réduire l’efficacité des aires protégées. Mettant ainsi les objectifs 30×30 en danger. Ce taux d’expansion « alarmant » représente en fait une « menace potentielle majeure pour la conservation de la biodiversité » et sans demi-tour, les objectifs de biodiversité « ne seront pas atteints », selon l’étude.

La zone géographique où se concentre cette augmentation est laAfrique sub-saharienne, en particulier le Sahel et la côte sud-est. Les autres points chauds mondiaux sont l’Amérique du Sud, le Brésil et l’Argentine représentant la plus grande zone, et le sous-continent indien. Dans de nombreux cas, l’expansion des terres cultivées est l’œuvre de populations marginalisées. La simple introduction de règles plus strictes et le renforcement de la surveillance dans les aires protégées pourraient donc accroître les inégalités.

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