en 2100 ils seront 60 fois plus élevés
Données sur les décès dus à la chaleur accablante dans une étude publiée par The Lancet
(Rinnovabili.it) – Limiter le réchauffement climatique à 2°C permet de réduire la mort de chaleur extrême au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région Mena). L’une des zones où les températures pourraient être atteintes plus tôt rendant la vie humaine impossible en raison de la combinaison de chaleur et d’humiditéet où les pics peuvent facilement atteindre environ 50 degrés.
Projections des décès dus à la chaleur accablante
Une étude l’a calculé Est apparu sur La santé planétaire du Lancet. Aujourd’hui, le taux de mortalité par chaleur accablante dans les villes de la région de Mena est d’environ 2 décès pour 100 000 habitants. Si la courbe du réchauffement climatique suivait la trajectoire des deux scénarios les plus extrêmes (SSP3-7.0 et SSP5-8.5), compatibles avec une augmentation de température comprise entre 3 et 4°C, les décès passeraient à 123 pour 100 000 habitants vers le fin du siècle.
Pratiquement, les décès dus à la chaleur accablante seraient multipliés par 60. Le respect de l’objectif moins ambitieux de l’Accord de Paris permettrait cependant de maintenir le taux de mortalité à des niveaux nettement inférieurs, autour de 20 morts pour 100 000 habitants.
L’L’Iran a actuellement le taux de mortalité lié à la chaleur le plus élevé et sera le plus touché entre 2021 et 2100 avec 423 décès pour 100 000 habitants : en pratique, plus de 400 000 décès par an. Les taux de mortalité seront également élevés en Palestine, en Irak et en Israël, mais les petits pays arabes de la péninsule arabique comme le Qatar, Oman et les Émirats arabes unis selon l’étude « connaîtra les plus fortes augmentations en pourcentage des taux de mortalité liés à la chaleur par rapport aux taux actuels, malgré leur prospérité par rapport aux autres pays de la région MENA ». En particulier, l’Iran, l’Iraq, Israël, Oman, la Palestine, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis devraient avoir une charge de mortalité future élevée même si le coefficient de chaleur correspondant est le plus bas.
Parmi les facteurs qui affecteront l’augmentation des décès, outre l’augmentation des températures, il y a aussi la taux d’urbanisation devrait croître fortement.