Crisi climatica: la Groenlandia si scioglie sotto la pioggia

Fonte des glaciers marins : s’accélère après 1,8°C

Photo de Adam Derewecki depuis Pixabay

L’étude publiée dans Nature Communication analyse la fonte des glaciers marins en Antarctique et au Groenland

(Rinnovabili.it) – Le seuil de réchauffement climatique pour éviter l’effondrement des glaciers en Antarctique et au Groenland ? ET 1.8°C. Si la température de la planète dépasse ce point, l’élévation du niveau des océans s’accélérera considérablement. C’est ce qu’affirme la première étude examinant l’interaction complexe entre quatre facteurs pour déterminer avec précision la dynamique de fonte de la banquise.

Il est très difficile de prédire le comportement des plus grands boucliers de glace du monde car ils sont si nombreux facteurs concomitants, dont l’action peut renforcer ou atténuer celle des autres et souvent de manière inattendue. Pour cette raison, les estimations rapportées par le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU qui synthétise la science du climat, ont également une fourchette assez large.

« Les modèles informatiques simulant la dynamique des calottes glaciaires au Groenland et en Antarctique ne tiennent souvent pas compte du fait que la fonte des calottes glaciaires affecte les processus océaniques qui, à leur tour, peuvent affecter les calottes glaciaires et l’atmosphère »explique le premier auteur du étude parue dans Nature Communications, Parc Jun Young de l’IBS Center for Climate Physics et de l’Université nationale de Pusan ​​en Corée du Sud.Le modèle développé par Park et ses collègues prend plutôt en compte les interactions entre les calottes glaciaires, les icebergs, l’océan et l’atmosphère.

Comment éviter une fonte accélérée des glaciers marins ?

Le résultat? Une fonte imparable et accélérée des glaciers marins du pôle Sud et du Groenland peut être évitée seulement si nous atteignons zéro émission avant 2060. Si nous la brisons, les parties des calottes glaciaires flottant sur l’océan fondront à un rythme accéléré, contribuant à au moins 1 mètre d’élévation du niveau de la mer sur la planète au cours des 130 prochaines années. A quoi il faut ajouter l’impact d’autres facteurs comme la dilatation thermique des masses océaniques due à l’augmentation de la température.

Traduire en chiffres et en dates précises les efforts nécessaires pour éviter cette accélération : selon le dernier rapport du GIEC sur le climat, le seul scénario d’émission compatible avec 1,8°C est C2 (en plus de la C1, désormais considérée comme hors de portée). Que prévoit-il ? Pic de carbone d’ici 2025-2030, pic de méthane d’ici 2025, l’utilisation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz en 2050 a diminué de 95 %, 60 % et 45 % par rapport à 2019, les émissions mondiales de 55 Gt CO2e en 2019 à seulement 14 en 2050. Dans ces conditions, la température globale dépasserait 1,5 degré avec un dépassement pouvant aller jusqu’à 1,8°C, pour ensuite redescendre de 3 dixièmes de degré d’ici la fin du siècle.

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