Buco dell’ozono da record: mai così grande dal 2015

jamais aussi grand depuis 2015

Le 5 octobre, à son apogée, la couche d’ozone avait une entaille de 26,4 millions de km2 au-dessus de l’Antarctique. Le pire chiffre depuis 2015 et la 3e année consécutive où le trou dépasse 25 millions de km2

Données de la NASA sur le trou dans la couche d’ozone

(Rinnovabili.it) – Cette année, le trou dans la couche d’ozone atteint son plus haut depuis 2015 avec une extension de 26,4 millions de km2, plus de deux fois et demie l’ensemble de l’Europe. Pour la 3e année consécutive, le pic dépasse 25 millions de km2. Mais malgré le résultat négatif, la tendance au resserrement à long terme reste inchangée. Il l’a annoncé Centre de vol spatial Goddard de la NASA.

Quelle est la cause du pic négatif du trou d’ozone au-dessus du pôle Sud, qui est tombé cette année sur 5 octobre? Les scientifiques américains sont certains : cela dépend d’un facteur contingent, les basses températures à haute altitude. Cette année, des températures nettement inférieures à la normale ont été enregistrées dans la stratosphère au-dessus de la région antarctique, à des altitudes comprises entre 12 et 20 km. C’est-à-dire en correspondance avec l’ozonosphère, la ceinture dans laquelle se trouve la couche d’ozone qui protège la planète des rayonnements ultraviolets provenant du Soleil. Dans ces conditions, des nuages ​​se forment qui renforcent l’action de produits chimiques à base de chlore et de bromeprésents dans l’atmosphère et connus pour leurs effets sur l’ozone.

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« La tendance générale est à l’amélioration. Cette année, ça a un peu empiré parce qu’il faisait un peu plus froid « a-t-il expliqué à l’AP Paul Newmannscientifique en chef du Goddard Space Flight Center de la NASA, qui suit l’appauvrissement de la couche d’ozone. « Toutes les données indiquent que l’ozone est en voie de guérison », a-t-il confirmé. L’assurance vient malgré d’autres données récentes pointant dans la direction opposée. En fait, en 2020 et 2021, le trou dans la couche d’ozone était le plus long depuis 1979, lorsque les relevés ont commencé.

Cependant, le Protocole de Montréal qui interdit les substances appauvrissant la couche d’ozone telles que les chlorofluorocarbures et les hydrofluorocarbures fonctionne, les quantités produites et rejetées dans l’atmosphère de ces composés diminuent d’année en année. L’évaluation scientifique la plus récente du PNUE et de l’OMO sur l’appauvrissement de la couche d’ozone, publiée en 2018, a conclu que les mesures prévues par le protocole de Montréal conduiront la couche d’ozone sur la voie du rétablissement et du retour potentiel de l’ozone dans l’hémisphère arctique et nord avant milieu du siècle, vers 2035. Ensuite, ce sera l’hémisphère sud à mi-latitude vers 2050, puis l’Antarctique vers 2060.

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