la nouvelle proposition au G20
La proposition remplace celle européenne de fixer une date pour l’arrêt des énergies fossiles
(Rinnovabili.it) – Choisissez entre des voies différenciées pour réduire les émissions au lieu de s’engager sur une date fixe pour éliminer définitivement les combustibles fossiles. C’est la proposition conjointe sur laquelle ils travaillent Inde Et Chine au G20 pour mettre l’action climatique mondiale sur une nouvelle voie. Laissant de côté la question – fondamentale – des fossiles pour se concentrer pas à pas sur ce que chaque pays peut faire pour réduire son empreinte.
C’est ce que filtrent certains responsables gouvernementaux indiens sur les intentions de New Delhi, l’actuel président du G20 en 2023. Lors du sommet de septembre, rapports l’agence Reuters, le communiqué final pourrait parler différemment de l’action climatique et inclure l’expression « voies énergétiques multiples » (voies énergétiques multiples). Sur cette formulation il y aurait déjà convergence de la part de Pékin et de l’Afrique du Sud.
Que signifient des voies différenciées pour réduire les émissions ?
Ce n’est pas un petit changement. La diplomatie climatique fonctionne avec un approche incrémentale et pour consentement. Les textes des versions finales sont consolidés et peaufinés mot par mot et, généralement, les changements d’une année à l’autre sont minimes. L’introduction de cette nouvelle option nécessite donc beaucoup d’efforts diplomatiques pour construire un réseau consensuel suffisamment large et fort.
Aussi parce que ces trois mots simples changeraient considérablement les trajectoires climatiques de chaque pays. Pas explicite, mais bien présent, cette option suggère que ce sont les pays les plus riches qui doivent supporter le poids des mesures – comme dire adieu aux énergies fossiles – tandis que les pays en développement – comme l’Inde et l’Afrique du Sud – peuvent adopter des stratégies moins ambitieuses pour éviter des transitions trop brusques avec des coûts sociaux élevés. En pratique, les voies différenciées de réduction des émissions sont une interaction des « responsabilités communes mais différenciées », ce que l’on appelle Principe CBDR (des responsabilités communes mais différenciées) qui sous-tend à la fois l’Accord de Paris lui-même et les fondements de la diplomatie climatique contemporaine (il faisait également partie intégrante du Sommet de la Terre de Rio en 1992).