Caldo estremo: il “killer silenzioso” che genera emergenze umanitarie

le « tueur silencieux » qui génère des urgences humanitaires

Migration, inégalités, décès évitables : dans les pays les plus vulnérables, les événements extrêmes comme les canicules risquent de générer de plus en plus d’urgences humanitaires

Le rapport UNOCHA – Croix-Rouge sur l’impact de la chaleur accablante

(Rinnovabili.it) – Un « Tueur silencieux » dont les impacts « Ils vont certainement grandir » dans les années et décennies à venir. Au point de rendre la vie humaine impossible dans de nombreuses régions de la planète. La course du chaleur extrèmealimentée par la montée du réchauffement climatique, a de nombreuses chances de dépasser les limites physiologiques et sociales de l’homme dans des régions comme le Sahel, la Corne de l’Afrique et l’Asie du Sud et du Sud-Ouest.

Des vagues de chaleur extrême dans ces régions, où les besoins humanitaires sont déjà élevés, entraîneront des souffrances et des pertes humaines à grande échelle, des déplacements de populations et un renforcement supplémentaire des inégalités. Pour cette raison, il est nécessaire de faire face à la chaleur extrême avec des actions d’atténuation mais surtout de adaptation. Il l’énonce un rapport conjoint du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA) et de la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR).

L’impact de la chaleur extrême

Les impacts commencent à apparaître aujourd’hui. Et qu’elles deviendront plus évidentes et plus aiguës si la trajectoire globale des émissions ne s’incurve pas vers le bas, alors que parallèlement les investissements nécessaires à l’adaptation au changement climatique n’arriveront pas dans les pays les plus vulnérables. Selon certaines estimations, au milieu du siècle, il pourrait y avoir une augmentation de 700 % du nombre de personnes pauvres vivant dans des villes soumises à des conditions de chaleur extrême. Les pertes économiques liées à la chaleur excessive passeront de 280 milliards de dollars en 1995 à 2 400 milliards de dollars en 2030. Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C plutôt qu’à 2°C pourrait entraîner jusqu’à 420 millions de personnes moins fréquemment exposées aux canicules extrêmes et environ 65 millions de personnes en moins fréquemment exposées à des canicules « exceptionnelles ». À 2°C, 1 milliard de personnes seront menacées par la combinaison mortelle de la chaleur et de l’humidité.

« La crise climatique intensifie les urgences humanitaires dans le monde. Pour éviter les impacts les plus dévastateurs, nous devons investir à parts égales dans l’adaptation et l’atténuation, en particulier dans les pays les plus à risque « il prétend Jagan ChapagainSecrétaire général de la FICR. « Lors de la COP27, nous exhorterons les dirigeants mondiaux à veiller à ce que ces investissements parviennent aux communautés locales qui sont en première ligne face à la crise climatique. Si les communautés sont préparées à anticiper les risques climatiques et équipées pour agir, nous empêcherons les événements météorologiques extrêmes de devenir des catastrophes humanitaires ».

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