La rimozione della CO2 sbatte contro un muro di cemento

L’élimination du CO2 claque dans un mur de béton

Photo de Pawel Czerwinski sur Unsplash

La nouvelle proposition de l’UE autorise le greenwashing en supprimant le CO2

(Rinnovabili.it) – La nouvelle proposition de l’UE sur Élimination du CO2 il a des défauts qui causeront « des dommages environnementaux importants », « un ralentissement de l’action climatique » et « permettront l’écoblanchiment ». Certes, le projet amendé par le Parlement européen améliore sensiblement la première version présentée par la Commission sur de nombreux points. Il le souligne l’ONG Carbon Market Watch.

Pourquoi l’élimination du CO2 est-elle importante ?

Les nouvelles règles sur ce que l’on appelle les absorptions de carbone constituent une partie importante du la stratégie climatique du bloc. En plus des mesures d’atténuation « traditionnelles », l’UE veut se concentrer sur une certaine quantité de CO2 éliminée de l’atmosphère pour réduire l’empreinte carbone de certaines activités. Mais pour éviter le far west il faut des règles claires et certaines.

Le risque est que ces prélèvements soient moins efficaces que déclarés, ne soient valables que pour de courtes durées (ramenant ainsi le CO2 dans l’atmosphère au bout d’un moment) voire qu’ils ne soient pas réels (si, par exemple, le décompte des le CO2 éliminé est le double).

Que prévoit la proposition de l’UE sur les absorptions de carbone ?

En décembre dernier, la Commission européenne a présenté sa proposition de norme unique pour les certificats d’élimination volontaire de CO2, le modèle Qualité. Il comprend des limites pour rendre le retrait mesurable et durable (partiellement critiqué par la société civile et les observateurs) et la liste des activités pouvant accéder aux certificats.

La récupération, le stockage et l’utilisation du CO2 d’origine fossile (CCUS) reste à l’extérieur, tandis que Technologies de capture directe de l’air (DACCS) et celles basées sur le captage indirect par la biomasse (BECCS), la culture du carbone, c’est-à-dire les pratiques qui augmentent la capacité d’absorption du CO2 des sols et des forêts ou limitent leurs émissions et aussi le stockage du CO2 dans produits, tels que les matériaux de construction à base de bois ou de carbonate.

Les critiques de Carbon Market Watch

D’une part, la version amendée par le Parlement européen corrige le biais de double comptage, améliore la méthode de comptage des émissions supprimées en privilégiant une approche conservatrice, et introduit d’autres améliorations qui augmentent la transparence des processus. Mais d’un autre côté, il laisse la porte grande ouverte pour rendre les certificats d’élimination de CO2 inutiles, voire nuisibles.

Le problème est l’inclusion du ciment parmi les produits qui peuvent stocker le CO2. Pour qu’un produit contribue réellement à des suppressions durables de carbone, pour CMW, il doit « éliminer efficacement le carbone de l’atmosphère et le stocker pendant au moins quelques siècles ». Le stockage dans du ciment ou du béton ne répond pas à ces critères car « le carbone capté provient du processus de fabrication et n’est stocké que tant que le matériau reste physiquement intact », c’est-à-dire 50-100 ans. Et puis, la méthode d’élimination doit être évaluée sur l’ensemble de son cycle : il est évident que la production de ciment ne permet aucun bilan d’émission positif.

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