les méga-incendies peuvent l’élargir
Grâce au protocole de Montréal, le trou dans la couche d’ozone devrait se refermer vers 2060
(Rinnovabili.it) – Les méga-incendies peuvent détériorer et détruire partiellement la couche d’ozone qui entoure la planète. Les particules libérées par les incendies dans la stratosphère sont en fait responsables d’une réaction chimique nouvellement découverte qui provoque l’élargissement de la trou dans la couche d’ozone. Comme, comment? Réagir avec le notoire CFC.
Selon des chercheurs du MIT, qui ont publié leurs travaux dans la revue naturesles composés chlorés, initialement rejetés par les usines sous forme de chlorofluorocarbures (CFC), peuvent réagir avec la surface des aérosols produits par les méga-incendies. De là, il déclenche une « cascade chimique » qui produit monoxyde de chlore. C’est l’une des molécules les plus nocives pour la couche d’ozone.
3 à 5 % de moins : l’impact des incendies en Australie sur le trou dans la couche d’ozone
Pour évaluer l’impact réel de cette réaction, les auteurs de l’étude ont analysé le méga-incendie dans l’est de l’Australie entre décembre 2019 et janvier 2020, le plus grand jamais enregistré dans le pays. D’après un examen de trois ensembles indépendants de données satellitaires, les concentrations d’acide chlorhydrique ont fortement chuté aux latitudes moyennes dans les mois qui ont suivi les incendies, tandis que le monoxyde de chlore a grimpé en flèche.
Et ainsi ils sont arrivés à une évaluation de l’impact du méga-feu sur le trou d’ozone. Selon les estimations, l’enjeu aurait rongé 3 à 5% de la couche d’ozoneen particulier dans les latitudes moyennes de l’hémisphère sud, au-dessus de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de certaines parties de l’Afrique et de l’Amérique du Sud.
« Nos résultats indiquent que les réactions chimiques de l’aérosol des feux de forêt, bien qu’elles ne soient pas responsables de la durée record du trou d’ozone de l’Antarctique en 2020, produisent une augmentation de sa superficie et une réduction de 3 à 5 % de la couche d’ozone totale des latitudes moyennes méridionales. colonne »écrivent les chercheurs. « Ces résultats soulèvent des inquiétudes quant au fait que des incendies plus fréquents et plus intenses pourraient retarder la récupération de l’ozone dans un monde qui se réchauffe ».
Pour éviter que cette réaction ne se produise, concluent les auteurs, il est vital que l’élimination progressive des composés nocifs pour l’ozone telle qu’envisagée par le Protocole de Montréal. Bien qu’il soit possible qu’il existe d’autres composés à base de chlore dans l’atmosphère avec lesquels les particules de feu peuvent interagir.