L’Italie encore une fois dernière en Europe
Malgré un nombre record de 325 barrières supprimées en 2022, les fleuves européens restent encore très fragmentés
(Rinnovabili.it) – Pour la deuxième année consécutive, l’Italie se classe dernière en Europe pour le non-retrait barrières fluviales. Avec un chiffre rond : zéro. En 2022, dans toute la péninsule, aucun barrage n’a été supprimé, ni aucun obstacle inutile de dimensions beaucoup plus réduites tels que déversoirs et canaux. En Europe environ 15% des ouvrages fluviaux sont considérés comme obsolètes et donc démontables.
Et si quelque chose bouge dans le reste de l’Europe, les données sont assez impitoyables. Un nombre record d’obstacles ont été supprimés l’année dernière : 325, 135% de plus qu’en 2021. Mais ce ne sont que des miettes par rapport aux données globales : les fleuves européens sont les plus fragmentés au monde et un récent recensement dénombrait quelque 1,2 million d’obstacles. En ne considérant que l’obsolète, 180 mille. Ces chiffres, élaborés par une étude publiée dans Nature, sont proches des chiffres officiels fournis par l’Agence européenne pour l’environnement : 1 million d’obstacles dont 100 000 obsolètes.
Lire aussi L’Italie ne supprime pas les barrières fluviales inutiles, dernières d’Europe
La photo tirée du reportage Avancement de l’enlèvement du barrage 2022 récompenser le Espagne. Madrid est pour la 2e année consécutive le pays le plus vertueux d’Europe dans la suppression des barrières sur les fleuves, suivi par Suède Et France. La Lettonie et le Luxembourg ont signalé un barrage pour la première fois alors que les barrages hydroélectriques démantelés étaient au nombre de 10, répartis entre l’Angleterre, la France, la Finlande, la Norvège, l’Espagne et la Suède. Grâce à 137 de ces emplois pour lesquels des données complètes sont disponibles, calcule le rapport, il a été possible restaurer et reconnecter 832 km d’habitat aquatique.
« Ces chiffres me rendent fier car nous faisons beaucoup pour étendre la suppression des barrages, et cela fonctionne »explique-t-il avec optimisme au Guardian Hermann Wanningendirecteur de la World Fish Migration Foundation et fondateur de Dam Removal Europe. « Cela démontre que les pays accélèrent la mise en œuvre de cet outil de restauration des rivières ».