Degrado della criosfera: anche con 1,5°C, Polo Nord senza ghiacci

même avec 1,5°C, Pôle Nord sans glace

photo par Scott Rodgerson chéri Unsplash

Quatre scénarios possibles de dégradation de la cryosphère

(Rinnovabili.it) – Même avec des réductions drastiques et immédiates des gaz à effet de serre, la calotte glaciaire arctique est destinée à disparaître complètement, tandis que le niveau de la mer augmentera d’au moins 2-3 mètres au cours de quelques siècles. UN « diagnostic terminal » reflétant l’état de dégradation de la cryosphère et aura de profondes implications sur le climat de la Terre à long terme. Tout cela dans le meilleur des scénarios d’émissions possibles : une trajectoire sur laquelle COP27 il essaie d’apporter une ambition climatique mondiale, mais dont nous sommes encore loin.

« La perte complète de la banquise arctique en été est désormais inévitable, même avec les trajectoires d’émission les plus basses prévoyant un pic de température de 1,6 °C. Cette découverte est un diagnostic terminal pour cet écosystème et son rôle essentiel de reflet de la lumière solaire comme « réfrigérateur » de la Terre.explique le rapport Rapport sur l’état de la cryosphère 2022 : Pertes croissantes, impacts mondiaux par l’International Cryosphere Climate Initiative qui se concentre sur les écosystèmes terrestres où l’eau est présente sous forme de neige ou de glace.

Une étude très complète et détaillée, qui contient des prévisions sur la dégradation future de la cryosphère et ses conséquences immédiates en fonction de la différents scénarios d’émissions décrits par le dernier rapport du GIEC sorti cette année. Voyons-les en détail.

Scénarios de dégradation de la cryosphère

Scénarios C1 et C2 – La prévision qui vient d’être rapportée fait référence aux scénarios que l’AR6 WG3 du GIEC, publié en avril dernier, appelle C1 et C2. Les deux prédisent respect du seuil de 1,5°C mais avec un dépassement, plus ou moins limité (de 1,6 à 1,8°C) et des émissions en baisse à la fin du siècle. Dans ce cas, la mer montera de 2-3 mètres dont un demi-mètre déjà dans les 50 à 100 prochaines annéesla. Quelques glaciers aux latitudes moyennes (les nôtres) elles ne se rétabliront jamais, d’autres pourraient commencer à montrer des signes de repousse d’ici la fin du siècle. Cependant, la plupart des glaciers du monde ne se stabiliseront qu’en 2200. Les glaciers proches de l’équateur sont destinés à disparaître de toute façon. La pergélisol, en fusionnant, dégageront des émissions de CO2 et de méthane au rythme actuel de l’Inde pour un total de 150 à 200 Gt CO2e d’ici la fin du siècle. Et ils continueront même après, représentant un défi permanent pour les générations futures.

Limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés évitera l’effondrement de l’AMOC, le renversement méridional de la circulation atlantique dont dépend, entre autres, le climat tempéré de l’Europe d’aujourd’hui. La glace arctique, comme mentionné, fondra complètement (c’est-à-dire qu’elle aura une extension de moins de 1 million de km2) pendant au moins un été déjà avant 2050.

Scénarios C3 et C4 – Le rapport de dégradation de la cryosphère imagine alors un scénario dans lequel la température globale est maintenue en dessous de 2 degrés, à 1,9°C, avec un dépassement au-delà de deux degrés après 2100. Ce sont les scénarios C3 et C4 du GIEC « ajustés » au pire pour refléter la situation actuelle : c’est la trajectoire sur laquelle nous serions si nous respections toutes les promesses climatiques déposées à la CCNUCC, les contributions des Volontaires Nationaux (NDC).

Dans ce cas, le pôle Nord fondrait complètement presque tous les mois de septembre, à la fin de l’été arctique, et au pic du dépassement, il serait libre de glace de juin à novembre. LA les mers ils s’élèveront de au moins 75 cm au siècle prochain et 3-6 mètres sur quelques centaines d’années. Pas même l’ombre des glaciers: en 2300 ils ne survivront qu’aux pôles et dans l’Himalaya, mais même ici avec la moitié de la taille par rapport à aujourd’hui. La pergélisol elle émettra autant de gaz à effet de serre que l’UE aujourd’hui (220-300 Gt CO2e d’ici 2100). L’acidification des océansainsi que d’autres facteurs de stress tels que les vagues de chaleur marines, auront de profondes implications pour les poissons dans l’Arctique et à proximité.

Scénarios C5 et C6 – Si nous ne mettons en œuvre que les politiques climatiques déjà envisagées aujourd’hui sans amélioration d’ici 2030, nous aurons réchauffement climatique de 2,7 à 3,1 °C, qui correspondent à deux des pires scénarios d’émissions du GIEC. La dégradation de la cryosphère est beaucoup plus importante dans ce cas : « Ce scénario exercera une pression sur les calottes glaciaires d’une manière jamais vue depuis la fin de la dernière période glaciaire il y a 20 à 10 000 ans ». L’Antarctique occidental va s’effondrer, les mers monteront de 15-20 mètres par rapport à aujourd’hui et déjà d’ici 2100 nous aurons 1 mètre de plus. Les glaciers ne survivent qu’aux pôles et à l’Himalaya mais réduits à 1/3 aujourd’hui. La pergélisol il émettra du CO2 et du méthane aux taux américains actuels et totalisera également 400 Gt CO2e d’ici 2100, en baisse de 70 %. L’Arctique sera libre de glace dès 2040.

Le scénario actuel – Avec les gaz à effet de serre qui augmentent au rythme actuel, la dégradation de la cryosphère est globale et rapide. L’Antarctique occidental s’effondrera rapidement élever le niveau de la mer de 2 mètres d’ici 2100 et de 5 mètres d’ici 2150. Il est difficile de faire d’autres prévisions car il n’y a pas de situations comparables pour l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère dans l’histoire de la Terre. Le rapport note que l’Antarctique serait libre de glace à +6C par rapport à aujourd’hui. Dans ce scénario cohérent avec la trajectoire d’aujourd’hui, pour voir de la neige, il faudra aller au-delà des cercles polaires d’ici la fin du siècle. Le pergélisol émettra au rythme de la Chine actuelle, entre 5 et 10 Gt CO2e par an, et disparaîtra complètement d’ici quelques siècles. L’effondrement de la calotte glaciaire arctique sera déjà évident en 2030 et il faudra au moins 1000 ans pour que l’écosystème revienne aux conditions d’aujourd’hui.

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