Superbonus et copropriétés : seul Cilas aura droit à 110% d’ici le 25 novembre
Les modifications apportées au Superbonus pour les copropriétés et les villas sont contenues dans le quartier DL Aiuti
(Rinnovabili.it) – Il y a une semaine, le Conseil des ministres a approuvé la Quartier DL Aid. Mardi dernier, un projet de décret législatif est paru qui révise l’article 9, confirmant les intentions du gouvernement de fixer le 25 novembre comme dernière date pour pouvoir utiliser pendant une autre année le 110% de réduction avec le Superbonus dans les copropriétés. Les temps sont très serrés, non seulement parce que le Décret arrivera dans quelques jours au Journal Officiel et deviendra alors officiel, mais précisément à cause du timing de la présentation de ce fatidique CILAS.
Pendant ce temps, Forza Italia a clarifié son intention de présenter un amendement pour déplacer la date d’expiration d’au moins un mois, donnant du temps matériel à ceux qui n’ont pas encore résolu lors de la réunion. Car c’est précisément ce dernier thème qui tient les œuvres en échec.
Pour bénéficier du Superbonus de 110%, les copropriétés doivent présenter le certificat de début de travaux, mais pour ce faire, elles doivent au préalable avoir délibéré et approuvé les interventions en assemblée de copropriété. A ce stade, les copropriétés qui ont déjà délibéré pourraient se sauver, accélérant la présentation d’un CILAS qui sera très probablement incomplet, mais toujours valable.
Pour les autres, il n’y a pas de temps. Selon la loi, la réunion doit être convoquée au moins 5 jours à l’avance et si le quater DL Aiuti arrive au Journal officiel cette semaine ou au début de la prochaine, alors les horaires seront réinitialisés.
Et si le CILAS est incomplet ?
La course contre la montre pourrait favoriser la présentation de CILAS ou CILA incomplets à la Municipalité. Cette question a bien répondu Sole24Ore qui précise qu’en théorie, le Cilas est une documentation certifiée. Autrement dit, une fois qu’un numéro de protocole a été reçu, la documentation peut être considérée comme valide. De plus, le début des travaux peut être postérieur à la présentation de la communication, et la Municipalité peut ensuite demander l’intégration de la documentation manquante. Cependant, les obligations législatives sont extrêmement volatiles vis-à-vis de CILAS. Il existe de nombreux cas passés où les Cila ont été annulés par les municipalités compromettant également les primes.
Que deviennent les copropriétés qui ne présentent pas le CILAS avant le 25 novembre
Mais qu’advient-il du Superbonus pour les copropriétés qui ne respectent pas le délai ? À ce stade, toutes les dépenses engagées au 31 décembre 2022 valent 110 %, tandis qu’à partir de l’année prochaine et jusqu’au 31 décembre 2023, les travaux seront déduits à 90 %. Dans une récente interview avec SkyTG24 en collaboration avec roseauxle vice-ministre de l’économie Maurice Léofait allusion à une éventuelle rééchelonnement du calendrier dernière minute, mais à ce stade, ce seraient des changements de dernière seconde.
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Par la même occasion, le ministre Léo a toutefois confirmé la préparation de la table de discussion réclamée à haute voix par l’association des constructeurs et la CNAPPC.
Le problème du déblocage des crédits immobiliers demeure
La tableau de comparaison il servira aussi et surtout à définir une stratégie qui débloquera les crédits construction qui remplissent les tiroirs fiscaux des contribuables, sans pour autant pouvoir être perçus. Une proposition concrète est arrivée il y a quelques jours d’Ance et Abi qui s’inquiètent sérieusement de la situation générale à laquelle sont confrontées les entreprises. Aussi le projet de décret Aid quater du mardi 16 novembre contient également une nouveauté importante sur la cession des crédits : toutes les communications de cession achevées au 10 novembre 2022 peuvent être fractionnées en tranches annuelles allant jusqu’à 10 ans, si le cessionnaire le demande. Cette solution rouvre à une plus grande capacité pour les repreneurs, offrant la possibilité aux prêteurs de décompresser le crédit en rentes uniques sur un horizon plus long, avec des chiffres plus digestes par les établissements.