Green Deal: la Polonia vuole smantellare la transizione UE

La Pologne veut démanteler la transition européenne

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en 2019. Crédit : Kancelaria Premiera via Flickr

Un autre chapitre de la lutte acharnée entre Varsovie et Bruxelles

(Rinnovabili.it) – L’Europe est allée trop loin avec le Pacte vert. Et sans tenir compte des différences entre les pays européens. Avec le risque d’alimenter les inégalités et d’enfermer les États les plus défavorisés dans une transition injuste. Prendre du recul est donc nécessaire. C’est ce que demande la Pologne en amenant la Commission à la table des négociations. Cour de justice européenne.

La bataille de la Pologne contre le Green Deal

Parmi les pas en arrière, Varsovie en exige trois. Le gouvernement polonais tente la démarche juridique pour annuler trois des pierres angulaires du Green Deal approuvé (non sans difficulté) à partir de 2021. La très controversée se retrouve dans la ligne de mire. arrêter la vente de voitures endothermiques en 2035fondamentaux pour la transition vers la mobilité électrique, les objectifs nationaux de réduction des émissions (Régulation du partage de l’effortESR) et la réforme du marché du carbone (Système d’échange de droits d’émissionETS).

Adieu aux véhicules diesel et essence, Pologne il prétend que le coût n’en vaut pas la chandelle. Interdire les voitures à combustible fossile « nécessite une charge disproportionnée aux citoyens européens, en particulier aux moins aisés, et au secteur automobile européen ». Une position qui, à l’époque, était également partagée par l’Italie.

Les modifications apportées au RSE, selon la Pologne, constituent plutôt une épée de Damoclès pour l’industrie charbonnière et entraîneraient des pertes d’emplois, augmentant ainsi les inégalités. La transition et le démantèlement des activités en Régions charbonnières polonaises c’est un point auquel le gouvernement est assez sensible, peut-être plus pour des raisons électorales que pour des raisons de politique énergétique. Quoi qu’il en soit, Varsovie a toujours tenté de retarder l’adieu au charbon, en fixant les suppression progressive vers 2050.

Enfin, la réforme de l’ETS européen (en particulier la modification de la réserve de stabilité du marché) mettrait en danger la sécurité énergétique de Varsovie, affirme le gouvernement polonais. En particulier, le pourcentage de crédits qui devraient être retirés chaque année et aboutir dans la réserve, un mécanisme destiné à maintenir le prix du carbone à des niveaux fonctionnels et donc à rendre efficace le système ETS, finit par être mis en cause.

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