Settimana europea per la riduzione dei rifiuti

Semaine européenne de la réduction des déchets 2023

Née comme un projet LIFE+, la Semaine européenne de prévention des déchets est devenue une campagne multipartite

(Rinnovabili.it) – Du 18 au 25 novembre le Semaine européenne de la réduction des déchets (SERR)e se concentrera sur l’emballage pour la deuxième fois de son histoire. L’édition 2016 avait déjà mis au centre cette thématique, aujourd’hui littéralement incontournable.

En fait, les emballages n’ont pas été réduits au cours de ces sept années. Au contraire, ils ont augmenté de façon spectaculaire, tant au niveau de la production que des déchets. Cette poussée vient avant tout de la croissance du commerce électronique, qui a pris de l’ampleur avec la pandémie. La semaine européenne de réduction des déchets, qui en est à sa 15e édition, vise à sensibiliser les citoyens à fort impact environnemental des emballages.

Les initiatives en personne et en ligne seront multipliées pour promouvoir les comportements des une consommation plus durable. Par ailleurs, associations, chercheurs et entreprises parleront des alternatives existantes aux emballages les plus polluants et les plus difficiles à recycler. Avec un regard suréconomie circulaire et aux bons pratiques de réutilisation.

UN calendrier sur le site de la campagne européenne rassemble les événements organisés dans différents pays.

Du projet à la campagne

L’EWWR est né en 2009 en tant que projet LIFE+ financé par l’Union européenne. Le projet a impliqué des autorités publiques de toute l’Europe désireuses d’unir leurs forces en matière de prévention des déchets. En Italie, le principal partenaire était l’AICA, l’Association internationale pour la communication environnementale. Née dans le Piémont en 2003, elle rassemble parmi ses membres les principaux consortiums de collecte sélective des déchets.

À la fin du projet LIFE+, l’EWWR a reçu un deuxième financement de l’UE. Depuis 2017, il est coordonné et soutenu par un comité de pilotage composé d’organisations, d’entreprises et d’administrations publiques.

L’éléphant dans la pièce

«La demande d’emballages, ainsi que les faibles niveaux de réutilisation et de recyclabilité, déterminent le besoin permanent de ressources primaires non renouvelables», peut-on lire sur le site du SERR. Une vision qui fait donc porter la responsabilité du problème aux consommateurs. Ce n’est pas pour rien que la proposition est de sensibiliser à de meilleurs comportements.

Ce discours s’oppose cependant à un autre, soutenu par de nombreuses associations environnementales impliquées dans la lutte contre le plastique. Parmi eux, Greenpeace, selon lequel le problème ne réside pas tant dans les choix de consommation que dans les stratégies de production. Les écologistes réclament interdiction des produits à usage unique et règles strictes limitant la production de nouveau plastique. Dans cette vision, c’est aux institutions et aux entreprises de retrousser leurs manches et de trouver des solutions à proposer aux consommateurs. Il ne suffit pas de se concentrer sur le recyclage et la collecte sélective des déchets, nous devons résoudre le problème à la racine. Ce qui veut dire fermer le robinet.

Le plastique, le suspect spécial

Quel que soit le discours le plus convaincant, un fait est certain : le plastique est le matériau le plus « encombrant » dans le flux d’emballage. C’est un matériau intensité carbone plus élevée. Eunomia, sur la base des données d’Eurostat, a estimé un total de 1,8 tonnes de CO2 émis pendant le cycle de vie d’une tonne d’emballage plastique. Ils suivent papier/carton et verrequi ont des émissions respectivement de 809 et 565 kg équivalent CO2 par tonne. Vient enfin le boisavec 19 kg d’émissions nettes d’équivalent CO2 par tonne.
La quantité d’emballages produits et non recyclés risque d’enterrer les objectifs européens pour 2025. L’alarme vient d’une récente analyse de la Cour des comptes européenne. Les emballages représentent environ 40 % du plastique utilisé dans l’UE et plus de 60 % des déchets plastiques générés. C’est aussi le segment avec le taux de recyclage inférieur.

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