2020 : l’année en images
En 2020, le Covid 19 a changé les réalités quotidiennes aux quatre coins du monde. La crise a révélé un système d’inégalité mettant en danger la santé des personnes et de la planète.
Et bien que la principale priorité soit de sauver des vies, le monde a également besoin d’une reprise verte et juste après la pandémie. Le système alimentaire brisé doit être réparé. La crise climatique doit être combattue. Et nos forêts doivent être protégées.
Avec votre aide, Greenpeace a pu continuer à construire le mouvement pour un avenir vert et pacifique. Et en revenant sur cette année, voici quelques faits saillants qui n’ont été possibles que grâce à votre soutien.
Janvier – enquête sur la crise climatique en Antarctique
En janvier, Greenpeace est retourné en Antarctique pour la dernière étape de l’expédition Protect the Oceans, un voyage d’un an d’un pôle à l’autre. Nous nous sommes associés à un groupe de scientifiques pour étudier et documenter les impacts que la crise climatique a déjà dans ce domaine.
Février – appel à la protection des océans
Des militants de Greenpeace ont installé un haut de deux mètres sculpture de glace pingouin sur la rive de la Tamise en face de la cathédrale Saint-Paul. Cela faisait partie d’une campagne visant à mettre en évidence les menaces qui pèsent sur la vie marine dans le cadre d’un appel mondial de Greenpeace pour une plus grande action sur la protection des océans.
Mars – exigeant la fin des investissements de Barclays dans les combustibles fossiles
Des expositions éphémères placées par des militants de Greenpeace ont bloqué l’accès aux principales succursales de la banque Barclays à Belfast, Cardiff, Édimbourg, Londres et Manchester. Les expositions présentaient des photographies de certaines des pires catastrophes d’urgence climatique au cours des quatre années écoulées depuis la signature de l’Accord de Paris sur le climat. L’on voit ici est Belfast.
Avril – mouvement pour un avenir vert
Alors que les mesures de protection de Covid-19 limitaient la protestation publique, un marche virtuelle devant le bâtiment du Conseil de l’UE à Bruxelles a envoyé le signal vital aux décideurs européens d’investir dans les personnes et la planète, pas dans les pollueurs.
Mai – demander à BP de le garder dans le sol et de devenir renouvelable
Des militants de Greenpeace UK ont organisé une manifestation à distance sociale devant l’assemblée générale annuelle de BP, qui a été diffusée depuis leur siège de Londres, demandant à l’entreprise d’arrêter de forer de nouveaux pétroles et gaz et de passer aux énergies renouvelables.
Quelques mois plus tard, BP a annoncé qu’il réduirait sa production de pétrole et de gaz de 40 % au cours de la prochaine décennie et augmenterait massivement ses investissements dans les énergies renouvelables. C’est la première fois déjà qu’une grande compagnie pétrolière s’est engagée à garder le pétrole et le gaz dans le sol.
Juin – étudier les impacts du changement climatique sur la vie marine
Dans le cadre de la tournée Defending Our Oceans, Greenpeace a placé une station de surveillance de la température sur l’île d’Elbe, en Italie, dans la zone du sanctuaire Pelagos. En collaboration avec l’Université de Gênes, les premiers résultats du projet ont indiqué que la hausse des températures tue des créatures sous-marines emblématiques.
Juillet – appel à une relance verte et à des investissements dans les transports publics
Les volontaires de Greenpeace ont pulvérisé les messages « moins de voitures, plus de vélos », « plus d’espace pour les gens » et « plus de marche » à la craie sur les routes du Royaume-Uni pour appeler à une reprise verte après la crise sanitaire, y compris des investissements dans les transports publics locaux, la marche et le cyclisme. Sur la photo, c’est Eastbourne.
Août – surveillance des incendies et de la déforestation en Amazonie
Chaque année, Greenpeace Brésil survole l’Amazonie pour surveiller la déforestation et les incendies de forêt. En août 2020, l’équipe a découvert d’énormes dégâts causés par des incendies dans les États d’Amazonas, de Rondônia, de Mato Grosso et de Pará.
Septembre – documenter l’impact du changement climatique dans l’Arctique
Mya-Rose Craig, militante écologiste et militante de 18 ans, s’est rendue dans l’Arctique dans le cadre de la grève climatique la plus septentrionale à 82,2° Nord. Une équipe de Greenpeace était dans la région pour documenter l’impact de la crise climatique et enquêter sur la vie marine dans la région.
Octobre – empêcher le chalutage de fond destructeur
L’équipage du navire de Greenpeace Esperanza a créé une « barrière de rochers » sur le fond marin pour arrêter le chalutage de fond nuisible dans une zone de 47 milles carrés de la mer du Nord. Les militants ont placé de lourds rochers de granit sur le fond marin dans la région de Dogger Bank, empêchant les navires de pêche industrielle de traîner leurs filets le long du fond.
Dogger Bank est officiellement désigné comme zone marine protégée, mais le gouvernement autorise toujours la pêche destructrice dans cette zone et dans d’autres zones prétendument protégées.
Novembre – sensibilisation au rôle de Tesco dans la destruction des forêts
Un jaguar animatronique grandeur nature a rugi du toit de ce qui semblait être une camionnette de livraison Tesco. Luna le jaguar a accueilli le personnel et les clients des magasins Tesco à travers le Royaume-Uni pour souligner la destruction de l’environnement causée par la viande industrielle vendue par la chaîne de supermarchés. L’on voit ici est Tunbridge Wells.
Décembre – exiger une action climatique à l’occasion de l’anniversaire de l’accord de Paris
Des militants de Greenpeace Espagne ont escaladé la réplique de la tour Eiffel à Torrejón de Ardoz (Madrid) à l’occasion du cinquième anniversaire de l’accord de Paris sur le climat, rappelant aux dirigeants politiques qu’il faut faire plus pour faire face à l’urgence climatique.