COP27 di Sharm: pubblicata la 1° bozza della cover decision

a publié le 1er projet de la décision de couverture

Crédits : UNclimatechange via flickr | CC BY-NC-SA 2.0

La COP27 de Charme se termine officiellement le 18 novembre

(Rinnovabili.it) – A Charm el-Cheikh, les négociateurs jouent al jeu de l’oie. La présidence égyptienne a publié le premier projet de décisions de couverture. Où bon nombre des points déjà exprimés à Glasgow il y a un an sont repris sur les principaux dossiers. Sans progrès majeur. Mais il y a tout juste un an, pour mieux faire paraître un mauvais accord, les négociateurs de la COP26 avaient assuré avoir posé toutes les bases pour aboutir à un bon résultat au Charm COP27. Et aussitôt le marketing politique avait transformé le sommet en Egypte en « Implementation COP ».

Les 20 pages du « non-papier » diffusé ce matin par la présidence de la COP27 ramènent de nombreux volets des négociations sur le climat à la case départ, plus ou moins là où la COP26 les avait laissées. A proprement parler, il ne s’agit même pas d’un véritable projet de décision de couverture mais d’une simple liste d’éléments qui pourraient entrer dans la décision finale du sommet de Sharm. Le énième signe, s’il en fallait encore, que les discussions traînent en longueur sans réel progrèsà moins de 48 heures de la fermeture officielle.

Les pertes et dommages ont disparu

Les hésitations sont plus que visibles sur l’un des thèmes centraux de la COP27 à Sharm, celui de Pertes et dommages (dont nous avons parlé ici et ici). Après de nombreuses pressions de la part des pays du Sud, le non-papier préparé par l’Égypte ne mentionne pas la création d’un Facilité financière, pas même comme l’un des futurs résultats possibles des négociations. Les initiatives collatérales telles que le G7 Global Shield et les initiatives onusiennes sur le système mondial d’alerte précoce sont saluées et définies comme complémentaires à une solution à trouver au sein de la COP, qui est pourtant donnée une définition très vague: « un écosystème financier plus large et plus diversifié qui comprend, mais sans s’y limiter, des sources de financement innovantes et hybrides ». Les expressions plus audacieuses sur les pertes et dommages dans le texte saluent simplement le fait que les pertes et dommages sont à l’ordre du jour pour la première fois à la COP. Il n’y a aucune mention d’indemnisation ou d’indemnisation.

La seule véritable avancée dans ce dossier concerne la Réseau Santiago, dont les règles de fonctionnement et de composition sont enfin arrêtées. Il serait le bras opérationnel du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages et aurait pour tâche d’organiser une assistance technique pour créer des plans de prévention et d’atténuation des pertes et dommages subis par les pays les plus vulnérables. Le problème est que si les pertes et dommages ne sont que des fonds pour répondre rapidement aux événements météorologiques extrêmes, le Réseau n’est rien de plus qu’un organisme de protection civile.

Les promesses fossiles et où (ne pas) les trouver

Des hésitations aux omissions. Pourtant Inde Et UE poussé à inclure dans la décision de couverture une référence à toutes les sources fossiles, La COP27 à Sharm continue de prétendre que les principaux coupables de la crise climatique ne sont pas le gaz, le pétrole et le charbon. Le langage utilisé dans le projet reprend servilement les éléments déjà consolidés à Glasgow.

Le texte rappelle simplement qu’il est encouragé « poursuivre les efforts pour accélérer les mesures visant à éliminer progressivement l’énergie au charbon et à éliminer et rationaliser les subventions aux combustibles fossiles inefficaces, conformément aux circonstances nationales et en reconnaissant la nécessité d’un soutien pour des transitions justes ». Non seulement cela ne va pas au-delà du notoire réduire progressivement entré in extremis dans le Glasgow Climate Pact en lieu et place du éliminer progressivementmais rien d’autre n’est mentionné à part le charbon.

En réalité il y a un changement, petit mais peut-être pertinent : maintenant on parle de « rationaliser » subventions fossilespas seulement les supprimer. Deux concepts qui ne peuvent pas coexister : soit ils s’annulent, soit ils se remodèlent. Alors sur ce point la COP27 de Sharm marque (pour l’instant, en attendant la version finale approuvée par l’assemblée) même un pas en arrière.

Tout ce temps le célèbre BOGAl’alliance très médiatisée pour en finir avec les énergies fossiles à la COP26 (et que Cingolani se vantait d’avoir rejointeItalied’ailleurs sans s’engager sérieusement), ne compte que 19 membres et n’a obtenu en 12 mois que l’adhésion du Chili, de Tuvalu, du Kenya et de l’état de Washington alors que le co-fondateur du Costa Rica a fait savoir qu’il n’était plus veut diriger le groupe ni participer activement.

Choses dont on ne se souviendra pas de la COP27 de Sharm

Les négociations bégayent également sur d’autres fronts. celui du financement deadaptation. La promesse de le doubler était arrivée à Glasgow, maintenant on lui demande simplement de produire des plans exécutifs pour garantir les fonds. Mais il reste du temps jusqu’en 2025. D’un autre côté, le projet de décision de couverture de Sharm demande au banques multilatérales de développement tripler les fonds d’ici trois ans, élément nouveau (et nécessaire) mais loin d’être décisif. Autre aspect positif, l’augmentation de l’engagement de ces banques ne doit pas accroître la dette des pays vulnérables.

Le COP de l’implémentation s’exprime alors « grave préoccupation » – et rien d’autre – pour l’écart entre les CDN présentées par les pays et les engagements qui seraient nécessaires pour maintenir l’objectif de 1,5°C. La bonne nouvelle est que l’objectif est mentionné et réitéré – c’était peut-être même cela – mais la moins bonne nouvelle est que, pour l’atteindre, la COP26 était basée sur le fait que tous les pays devraient mettre à jour leurs engagements dans un délai d’un an. Cela ne s’est pas produit, et le texte final de la COP27 l’ignore en fait. Il reste du temps jusqu’à demain (avec la possibilité de passer le week-end) pour essayer de réparer au moins certains des trous les plus dramatiques.

(lm)

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