Avant une menace climatique sans précédent, il n'y a pas de place pour l'indifférence
Le 3 juillet, la Cour inter-américaine des droits de l'homme (IDH Court) a informé l'opinion consultative 32 de 2025, ON. Une étape juridique qui marque un moment décisif pour la protection de l'humanité face à une menace qui, selon les meilleures sciences disponibles, n'est plus une possibilité future, mais un présent d'urgence qui a un impact sur le plaisir et l'exercice des droits de l'homme.
L'augmentation accélérée de la température mondiale – principalement organisée par les activités humaines – constitue une urgence climatique qui a directement et croissant les droits fondamentaux de millions de personnes dans le monde. Leurs impacts sont inégaux: ils incombent gravement à ceux qui ont moins de capacité de réponse, comme les pays avec moins de ressources économiques et les personnes en vulnérabilité. Cette urgence ne peut être correctement servie que des actions urgentes et efficaces, articulées et conformes aux droits de l'homme, en fonction de la résilience, de la coopération et du développement durable.
L'avis consultatif, présenté à la région dans un contexte historique, a été émis à la demande des républiques du Chili et de la Colombie, qui, en 2023, a demandé à la Cour comment les États devaient réagir à la crise climatique par une approche des droits de l'homme. La construction de ce processus consultatif n'est pas un précédent. Il a été le plus participatif de l'histoire de la Cour: plus de 600 acteurs mondiaux ont contribué à environ 260 observations écrites, des États, des communautés scientifiques, des organisations internationales, de la société civile et du secteur privé.
Au cours de trois audiences publiques, tenues à différentes semaines à la Barbade et au Brésil pour 2024, nous écoutons plus de 180 délégations. Nous avions devant des représentants des États, des peuples autochtones de l'Alaska à la Patagonie, des enfants et des adolescents, des scientifiques, des institutions universitaires, des agences du système des Nations Unies et des experts sur le sujet, qui est intervenu avec conviction. Cette participation historique réaffirme que le changement climatique est un défi commun qui exige inclusif, urgent et basé sur le droit et la science. Il est temps pour la justice climatique avec une approche des droits de l'homme et une coopération internationale plus déterminée et solidaire que jamais.
À partir de ce processus, la Cour a identifié trois obligations conventionnelles: le respect, la garantie et la coopération. Les États doivent s'abstenir de tout comportement qui provoque un revers injustifié dans la protection contre la crise climatique, et en même temps adopter toutes les mesures nécessaires pour réduire les risques dérivés de la dégradation du système climatique et des conditions d'exposition et de vulnérabilité. Ces mesures doivent être basées sur les meilleures sciences disponibles, intégrer la perspective des droits de l'homme à toutes les étapes de l'action climatique, superviser adéquatement le comportement commercial et assurer la transparence, le suivi et la responsabilité.
De même, dans cette décision, la Cour a reconnu qu'il existe un droit humain à un climat sain, dérivé du droit à un environnement sain. Cette reconnaissance permet plus clairement de délimiter des obligations spécifiques de l'État contre la crise climatique et de demander son accomplissement de manière autonome. La Cour a expliqué qu'un climat sain est sans interférence anthropique dangereuse pour les êtres humains et pour la nature dans son ensemble, et qui protège les intérêts individuels et collectifs, y compris les droits des générations actuelles et futures.
Il ne fait aucun doute que la crise climatique impose une pression jamais vue avant la survie humaine. Face à ce défi, les États doivent agir avec diligence face aux causes du changement climatique. Par conséquent, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réguler le comportement des individus, d'évaluer les impacts climatiques le cas échéant et de progresser et de progresser décidément vers les modèles de développement durable. Ces tâches ne sont pas des aspirations volontaires, mais des responsabilités juridiques qui doivent se traduire par des politiques publiques efficaces.
Il est clair qu'il existe des droits particulièrement vulnérables aux urgences climatiques telles que la vie, la santé, l'intégrité personnelle, l'eau, la nourriture, l'éducation, le travail, la liberté de résidence et de circulation, entre autres. Ces droits doivent être protégés par des politiques d'adaptation qui considèrent les besoins différenciés des personnes et, bien sûr, les communautés de vulnérabilité.
Avec cet avis consultatif, le tribunal inter-américain remplit son mandat dans le cadre du droit international: garantir les droits de l'homme, renforcer l'état de droit et promouvoir l'adoption de décisions inclusives, transparentes et participatives, en particulier celles liées à la crise climatique. Cet engagement nécessite d'assurer l'accès à l'information, la justice, la participation du public et les connaissances scientifiques, ainsi que la reconnaissance et la valorisation des connaissances locales, traditionnelles et indigènes. L'obligation renforcée de protection envers les défenseurs de l'environnement mérite un accent particulier, conformément à la norme déjà développée par cette Cour.
Avec cela, le tribunal réaffirme que les droits de l'homme ne sont pas inconscients de la crise climatique. Ils sont votre centre. Maintenant, il est de notre responsabilité, des États, des entreprises et de toute la communauté internationale, agissent en conséquence.
Bien sûr, l'opinion consultative n'impose pas de solution unique. Au contraire, il invite une action plurielle, contextualisée et favorable. Avant une menace sans précédent, il n'y a pas de place pour l'indifférence ou pour le déni. Ce qui est en jeu n'est pas seulement l'avenir de l'environnement, mais la validité même de l'humanité et ses droits.