Certificats d’élimination du CO2 : les nouvelles normes européennes
La première norme européenne pour crédibiliser les certificats d’élimination de CO2
(Rinnovabili.it) – Mesurable, supplémentaire, à long terme et durable. Ce sont les quatre piliers du modèle QuALity, le système de crédibilisation certificats pour l’élimination du CO2 présenté hier par l’UE. Avec l’intention d’établir une norme qui peut devenir mondiale. La cible? Mettre de l’ordre dans la galaxie des absorptions de carbone, enlevant le terrain à des pratiques ambiguës, difficiles à mesurer et à contrôler, qui ne produisent pas les bénéfices pour le climat qu’elles revendiquent.
Comment fonctionnent les certificats d’élimination de CO2 ?
Les orientations présentées par Bruxelles créent le premier cadre partagé au niveau européen pour les suppressions volontaires de carbone. Le modèle est à la disposition des autorités et surtout des entreprises et vise à faire des certificats d’élimination de CO2 un élément utile pour faire face à la crise climatique.
Toutes les activités qui stockent du dioxyde de carbone ne pourront cependant pas accéder aux certificats : récupération, le stockage et l’utilisation du CO2 d’origine fossile (CCUS) reste en dehors. La proposition s’applique plutôt aux technologies de captage direct dans l’air (DACCS) et à celles basées sur le captage indirect par la biomasse (BECCS). Mais aussi l’agriculture carbone, c’est-à-dire les pratiques qui augmentent la capacité d’absorption de CO2 des sols et des forêts ou limitent leurs émissions. Et aussi le stockage du CO2 dans les produits, comme les matériaux de construction à base de bois ou de carbonate.
Pour obtenir des certificats d’élimination de CO2, toutes ces technologies et pratiques doivent répondre à quatre critères. Premièrement le quantification: Les activités d’élimination du carbone doivent être mesurées avec précision et offrir des avantages sans équivoque pour le climat. Deuxièmement, un critère de additionnalité. ils doivent aller au-delà des pratiques existantes et de ce qui est requis par la loi. Troisièmement, sécurisez-en un stockage à long terme. Et enfin, durabilité. Les activités d’élimination du carbone doivent préserver ou contribuer aux objectifs de durabilité tels que l’adaptation au changement climatique, l’économie circulaire, les ressources hydriques et marines et la biodiversité.
« La proposition d’aujourd’hui d’un cadre de certification qui garantit que chaque fois qu’une tonne de carbone est censée avoir été retirée de l’atmosphère, cette affirmation peut être vérifiée : cela s’est réellement produit, s’ajoute à un scénario de statu quo et est-ce réellement stockée? »écrit le vice-président de la Commission sur Twitter François Timmermans.