Geoingegneria solare: la Svizzera ci riprova

Géo-ingénierie solaire: la Suisse réessaye

L’assemblée du PNUE à Nairobi pourrait ouvrir la porte à la gestion du rayonnement solaire

(Rinnovabili.it) – Un groupe de 25 experts de l’ONU chargé d’étudier le potentiel et les risques de géo-ingénierie solaire. Qui devra préparer une analyse scientifique exhaustive sur le thème de la gestion du rayonnement solaire (gestion du rayonnement solaire, MRS). Et créer ainsi un « espace de discussion éclairée » sur ce type d’approches – extrêmement controversées – avec lesquelles on pourrait contrer la crise climatique.

Libérer la géo-ingénierie solaire

Nous n’avons jamais été aussi près de mettre fin à la géo-ingénierie solaire qu’aujourd’hui : la demande il arrive de Suisse et sera voté lors de la prochaine plénière du PNUE qui se tiendra à Nairobi entre le 26 février et le 1er mars. Ce n’est pas la première fois que le pays suisse tente de promouvoir cette solution. Il avait déjà tenté sa chance en 2019, mais l’Arabie saoudite et les États-Unis avaient fait échouer sa demande. Cette fois, cela pourrait se passer différemment. Les deux parce que la crise climatique s’accélère, et parce que le recours à la géo-ingénierie allégerait une certaine pression sur les actions qui nécessitent des réductions des émissions à la source. A tel point qu’ils s’inscrivent déjà cas d’expériences clandestines de géo-ingénierie solaire.

Si l’assemblée du PNUE répond oui, le groupe d’experts travaillera avec un mandat fort des États. Ses indications seront bien plus « lourdes » que celles contenues dans un autre rapport, également publié par l’Unep, début 2023. Il s’agissait d’un rapport exploratoire, une manière de tâter le terrain et de faire quelques pas dans le sens d’une gouvernance partagée. globalement (c’est-à-dire décider ce qui peut être testé, à quelle échelle, avec quelles limites).

Controverses sur la gestion du rayonnement solaire

Les techniques de géo-ingénierie solaire qui seraient étudiées sous les auspices de l’ONU sont plutôt controversées. La communauté scientifique a tiré plusieurs alarmes ces dernières années. Surtout, ça finit sous l’objectif la difficulté de calculer avec précision les effets composés que les SRM pourraient avoir sur le système climatique terrestre. Il existe donc la possibilité de déclencher des effets indésirables à l’échelle mondiale, sans pour autant avoir de réelles possibilités de les contrôler. Selon le rapport du PNUE de l’année dernière, la GRS devait rester « une option alternative d’urgence » et ne remplacer en aucun cas les efforts de réduction des émissions.

Refroidir artificiellement la planète, selon plusieurs études scientifiques, pourrait endommager la couche d’ozone, conduire à une surcompensation du changement climatique à l’échelle régionale (avec des effets difficiles à déterminer) et causer plus généralement l’augmentation ou la redistribution des impacts du changement climatique sur la société et les écosystèmes. Le SRM pourrait certes abaisser la température moyenne mondiale, mais avec des impacts régionaux et locaux très différents et difficiles à prévoir.

Certaines techniques, comme l’injection de particules dans la stratosphère qui protègent du rayonnement solaire, pourraient donner des résultats d’ici quelques années. Mais cet écran doit sans cesse être reconstitué. Ne pas le faire signifie exposer la planète à des changements soudains du système climatique terrestre, avec le risque de déclencher des effets en chaîne néfastes.

A lire également