gouvernement, nouvelles sanctions contre le "fouling"

gouvernement, nouvelles sanctions contre le « fouling »

Répression pour décourager les nouvelles actions de protestation des militants du climat

(Rinnovabili.it) – Des contrôles plus étendus, plus vigilants (même en civil) dans les points « sensibles » de la capitale, et des sanctions plus sévères pour ceux qui « défigurent le patrimoine artistique et culturel ». C’est la réponse à actions des militants du climat qui développe le ministère de la Culture dirigé par Gennaro Sangiuliano.

Le ministère de la Culture contre les militants du climat

Jusqu’à présent, la réaction des autorités s’était limitée à condamner les actions, quoique sur des tons de plus en plus durs. Le tournant a été la « salissure » de la fontaine Barcaccia sur la Piazza di Spagna le 1er avril dernierquand certains militants de La dernière génération ils ont versé de liquide noir dans la fontaine pour dénoncer l’inaction du gouvernement face aux subventions aux énergies fossiles. Le même jour, d’autres militants du même acronyme ont mené une action similaire à Ancône à la fontaine des Treize Becs. Ces derniers mois, d’autres militants avaient jeté de la peinture lavable sur la façade du Palazzo Madama à Rome et sur celle du Palazzo Vecchio à Florence. L’an dernier, ils avaient jeté de la soupe sur la vitrine du « Semeur » de Van Gogh, exposée au Palais Bonaparte à Rome.

« Toute personne qui souille, ruine, défigure doit également payer les dommagesSangiuliano avait vivement commenté. « Il est temps d’en dire assez : nous sommes confrontés à une action systématique de vandalisme de notre patrimoine artistique et culturel qui n’a absolument rien à voir avec la protection de l’environnement ». Le ministère devrait se constituer partie civile dans les procès des militants et, avec le ministère de la Justice, ils sont à l’étude des sanctions administratives qui obligent les militants à payer les frais de restauration des monuments.

Des coûts qui, aussi importants soient-ils, ils ne sont rien comparés à ceux – moins évidents pour ceux qui ne veulent pas voir – que nous payons déjà en raison de la crise climatiqueexpliqué en détail dans ledernier rapport du GIEC. C’est le raisonnement des militants du climat, qui choisissent à dessein des cibles symboliques pour attirer un maximum d’attention. Jusqu’ici avec des résultats discutables compte tenu de l’opposition d’une grande partie de l’opinion publique, malgré le fait qu’ils utilisent des peintures facilement lavables et d’autres substances (comme le charbon de bois pour Barcaccia) qui n’endommagent pas définitivement les monuments.

A lire également