La CNMC donne son feu vert à Redexis pour la première injection d'hydrogène dans le réseau de gaz naturel

La CNMC donne son feu vert à Redexis pour la première injection d’hydrogène dans le réseau de gaz naturel

La Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) a donné son feu vert à Redexis aller de l’avant avec le projet que première injection d’hydrogène renouvelable dans le réseau gaz naturel national. Dans un rapport récent, l’organisme de réglementation a accordé l’autorisation administrative et l’approbation du projet situé à Majorque.

Redexis a demandé l’autorisation à la CNMC le 10 janvier. En juin, il obtient un rapport favorable des autorités des Baléares. Plus de neuf mois plus tard, l’approbation du régulateur qui préside cani fernndez donne des ailes au projet, pour lequel il a été calculé un investissement initial de 1,5 million.

L’objectif est que tout l’hydrogène vert soit produit à l’usine de Lloseta – dans un premier temps, ce sera 300Tn (2,5 MW de puissance d’électrolyse)– Il est injecté directement dans la zone de Cas Tresorer, point de départ des réseaux de transport et de distribution de gaz à Majorque.

Le groupe énergique qui dirige Fidel López Soria a une large présence sur le territoire des Baléares, où il gère 1 250 kilomètres de réseau transport et distribution de gaz, qui dessert 850 000 foyers dans 37 communes réparties dans tout l’archipel, dans lequel il a investi 270 millions d’euros.

Majorque, la centre Hydrogène de l’UE

L’initiative promue par la compagnie gazière comprend la construction du premier pipeline hydroélectrique national dans lequel seul l’hydrogène vert sera transporté. Sa construction s’inscrit dans le cadre du projet européen Hysland vertauquel participent une trentaine d’entités, comme Activer l’énergieEnags et Cemex.

Bruxelles s’est engagée dix millions d’euros à cette initiative jusqu’en 2025. Son objectif est de promouvoir le déploiement des infrastructures nécessaires pour transformer Majorque en le premier centre d’hydrogène vert dans le sud-ouest de l’Europe, en ligne avec les objectifs environnementaux fixés par la région pour 2050.

L’Union européenne considère le déploiement de Green Hysland comme une première étape qui fournira à l’Europe un projet pilote qui établit la norme pour la décarbonisation des économies insulaires. En fait, ses grandes lignes devraient être reproduites dans cinq autres îles du territoire communautaire, Madère (Portugal), Tenerife (Espagne), les îles d’Aran (Irlande), Ameland (Pays-Bas) et les îles grecques.

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