EL PAÍS

Le gouvernement accorde une prolongation de six mois à un millier de projets renouvelables pour éviter qu’ils ne sombrent

Le gouvernement a décidé d’accorder un délai supplémentaire de six mois à un millier de parcs éoliens et solaires qui ont une autorisation environnementale des communautés autonomes ou de l’État mais qui risquaient de ne pas obtenir les permis de construire à temps. Ils constituent l’essentiel de l’explosion renouvelable que connaît l’Espagne et représentent une puissance d’environ 53 gigawatts (GW) —actuellement installée dans le pays de l’énergie solaire et éolienne est d’environ 50 gigawatts―.

Sur ces 53 GW, 43 risquaient de couler immédiatement. Parce que ce 25 juillet a mis fin à la période que le gouvernement avait fixée à ces parcs, qui avaient déjà obtenu une autorisation environnementale positive, pour obtenir l’autorisation de construction. Mais des sources du ministère de la Transition écologique soutiennent que ces déclarations d’impacts impliquaient dans de nombreux cas des modifications des projets impliquant davantage de procédures. A cela s’ajoute le goulot d’étranglement qui a été dénoncé dans le secteur pour obtenir les matériaux et la main-d’œuvre pour réaliser l’installation de nouveaux parcs éoliens record comme celui attendu.

Par conséquent, les parcs éoliens et solaires qui totalisent cette puissance de 43 GW auront jusqu’au 25 janvier prochain pour obtenir des permis de construction. Il existe un autre paquet de projets -qui totalisent encore 10 GW- qui avaient une durée légèrement plus longue car ils ont commencé à être traités un peu plus tard, mais ils traînent en longueur et auxquels le ministère accorde la même prolongation par le décret-loi royal qui a été approuvé ce mardi en Conseil des ministres. Tous les projets, dans tous les cas, doivent être achevés avant de dépasser cinq ans à compter du début du traitement, comme jusqu’à présent, afin de se conformer à l’agenda vert, a souligné le département de Teresa Ribera.

Cette prolongation fait partie des mesures énergétiques qui ont été approuvées ce mardi en Conseil des ministres. Par ailleurs, le Gouvernement a prolongé jusqu’au 31 décembre l’exonération sur 80 % du montant des péages d’électricité dont bénéficient les entreprises électro-intensives à compter du 1er janvier 2022. « La mesure s’accompagne d’une disposition par laquelle le report à 2023 du le surplus du système électrique à partir de 2022 est activé, ce qui permettra son financement sans entraîner de coût budgétaire ni alourdir la facture des consommateurs », a assuré la Transition écologique dans un communiqué.

Par ailleurs, une adaptation exceptionnelle de la méthodologie a également été approuvée pour calculer la rémunération des centrales de cogénération entre 2023 et 2025 conformément à une proposition de la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC). Concrètement, l’exécutif modifie les références tarifaires des marchés de l’électricité et des carburants introduites dans les formules qui définissent les paramètres de rémunération des centrales de cogénération, de biomasse et de déchets, « introduisant des valeurs plus en phase avec la situation actuelle des marchés qui plus fidèlement reflètent les revenus et les coûts de ces installations », précise le ministère. « Cette mesure augmentera le revenu régulé de ces installations renouvelables de 180 millions en 2023, auxquels s’ajouteront 20 millions supplémentaires pour les centrales de cogénération à calculer au premier semestre 2023 », a ajouté ce département.

Chargeurs de voiture butane et électrique

Dans le même temps, il a été décidé de prolonger jusqu’au 31 décembre le prix de vente maximum de la bouteille de butane de 19,55 euros qui avait été établi en juin de l’année dernière. Le prix de vente maximum de la bouteille est réglementé et revu tous les deux mois. « Actuellement, grâce à l’assouplissement des prix internationaux, il se situe à 15,96 euros », a expliqué Transition écologique. Enfin, une autre évolution législative a été adoptée pour favoriser l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques de forte puissance, qui permettent de recharger rapidement les voitures. « Concrètement, toutes les bornes de recharge d’une puissance supérieure à trois mégawatts sont déclarées d’utilité publique, dispensant les installations en dessous de ladite puissance de l’obligation d’obtenir une autorisation administrative », précise le ministère.

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