Le Parquet dénonce un autre vol d'eau dans la campagne sévillane : des rizières sur terre ferme et avec l'aide du PAC à laquelle elles n'avaient pas droit

Le Parquet dénonce un autre vol d’eau dans la campagne sévillane : des rizières sur terre ferme et avec l’aide du PAC à laquelle elles n’avaient pas droit

    Au moins 65 hectares de rizières dans la province de Séville, selon la municipalité de La Puebla del Ro et Dos Hermanas, ont été irriguées avec de l’eau volée, qui n’avait pas l’autorisation requise de la Confédération hydrographique du Guadalquivir (CHG) et qui, en outre, n’étaient pas classées comme terres irriguées, mais comme terres sèches. Comme si cela ne suffisait pas, l’entreprise qui exploite ces fermes a reçu une aide européenne, de la Politique Agricole Commune (PAC), sans répondre aux exigences légales.

    C’est le dernier coup porté par la Garde civile et le CHG au vol d’eau pour des usages agricoles dans la province de Séville, que le parquet environnemental a déjà dénoncé devant le tribunal, soulignant la possible commission de jusqu’à trois délits : un délit contre l’environnement, la désobéissance et la fraude aux subventions.

    La plainte, connue la même semaine que celle déposée contre trois des enfants et un petit-fils de feu la duchesse Cayetana de Alba pour des faits similaires, raconte comment le cultures de riz illégales Ils ont été exploités sur plusieurs parcelles situées à La Puebla del Río et Dos Hermanas, du domaine public mais louées aux agriculteurs contre lesquels l’accusation est dirigée et sur lesquels le ministère public demande d’enquêter.

    Ces terrains, dont la localisation exacte n’est pas précisée, sont considérés pays sec, les produits irrigués ne peuvent donc pas légalement y être cultivés. Mais le plus grave qu’ont constaté les agents du Service de Protection de la Nature (Seprona) de la Garde Civile est que les parcelles sont déclarées irriguées et que leurs propriétaires reçoivent une aide européenne bien qu’ils ne remplissent pas les conditions requises, comme l’indique la plainte de l’Environnement. Parquet auquel ce journal a eu accès.

    La voix d’alarme Dans ce cas, elle a été donnée par le commissaire aux eaux de la Confédération hydrographique du Guadalquivir, qui a été celui qui a informé le parquet des faits dans lesquels il voit de graves signes de délit et qui ont donné lieu à une enquête exhaustive de la part de l’institut armé.

    Le CHG a pointé du doigt différents membres d’un société coopérativeceux qui exploitent les 65 hectares de rizières dans lesquelles une irrigation illégale a été constatée, même si le parquet de Séville prévient dans sa plainte qu’il est probable que d’autres exploitations agricoles soient découvertes dans une situation similaire, ce qui pourrait augmenter le nombre de personnes enquêtées.

    Concernant celles déjà mentionnées, la plainte souligne à quel point cette action a été persistante et s’est poursuivie ces dernières années. C’est-à-dire que ces rizières ont été irriguées avec de l’eau pendant plusieurs saisons sans avoir aucune autorisation de l’organisme de régulation du bassin du Guadalquivir.

    Mais en outre, des poursuites ont été engagées contre eux qui ont donné lieu à des résolutions de sanctions, avec l’imposition d’amendes financières et l’adoption de mesures conservatoires, notamment la bien sceller d’où l’eau a été extraite, mais les agriculteurs concernés non seulement n’ont pas reconnu mais ont systématiquement violé ces sceaux.

    Dans la mesure où une procédure a été engagée exécution forcée pour la fermeture des puits, qui ont de nouveau été violés par les personnes actuellement enquêtées.

    Des sources du Parquet Environnemental de Séville ont expliqué que, ainsi, il n’y a eu qu’une seule plainte cette année 2023, bien qu’il y ait des affaires judiciaires ouvertes et d’autres. procédure d’enquête en cours qui donnera vraisemblablement lieu à de nouvelles plaintes.

    L’un d’eux pourrait se concentrer sur une ferme située à Alcolea del Ro (Séville) qui a été dénoncée par l’organisation Écologistes en Action pour avoir irrigué 40 hectares d’orangers avec de l’eau extraite d’un puits sans aucun permis.

    Cette même organisation est celle qui a dénoncé, pour des faits identiques, la société Eurotcnica Agraria, liée à la maison familiale Alba, et pour laquelle le Tribunal de Première Instance et d’Instruction 1 de Sanlcar la Mayor a appelé à témoigner Eugenia Martínez d’Irujo.

    Le ministère public a également déposé plainte ces dernières semaines contre l’ancien torero. Miguel Bez Litri pour avoir prétendument volé 2 milliards de litres d’eau des aquifères qui approvisionnent Doana pour irriguer leurs cultures.

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