les crises locales de l’eau seront plus intenses que prévu
Les modèles utilisés par le GIEC sont trop optimistes sur le bilan hydrique des cours d’eau
(Rinnovabili.it) – La crise climatique apporte avec elle crise de l’eau à l’échelle locale beaucoup plus fréquent et intense qu’on ne le pensait auparavant. Le bilan hydrique d’un cours d’eau est influencé par de nombreux paramètres climatiques dont tiennent compte les modèles de prévision. Mais combien Tout va bien seul rivière en est affectée, c’est une autre affaire. Et l’écart entre les conditions du monde réel et les modèles, dans ce cas, est révélateur.
C’est la conclusion à laquelle parvient une étude qui s’appuie non pas sur les modèles les plus utilisés aujourd’hui, y compris par le GIEC, mais sur enquêtes réelles sur le bilan hydrique de 9 500 rivières au cours des dernières décennies. « Nous examinons à quel point la quantité d’eau disponible a changé dans le passé lorsque les conditions extérieures ont changé. De cette façon, nous pouvons découvrir la sensibilité des changements des paramètres climatiques aux changements de la disponibilité locale de l’eau. Et cela nous permet de faire des prédictions pour un climat futur plus chaud. »fait remarquer Günter Blöschlco-auteur de l’article Publié le eau naturelle.
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De manière générale, les résultats des mesures montrent qu’il faut s’attendre à une baisse plus prononcée des débits fluviaux. Le débit plus faible attendu s’explique à la fois par une moindre contribution des précipitationsfacteur connu et pris en compte par les modèles, à la fois à une plus grande sensibilité du débit d’eau aux variations deévapotranspiration, c’est-à-dire la quantité d’eau qui passe du sol à l’air par la transpiration des plantes et l’évaporation du sol. À leur tour, ces variations sont liées à une augmentation du forçage radiatif et du transfert de vapeur, ainsi qu’à une reverdissement de la végétation.
« Les mesures des sorties n’ont pas encore été incluses dans les modèles, tels que ceux actuellement rapportés par le GIEC »continue Blöschl. « Avec l’ensemble des mesures désormais disponibles, il devrait être possible d’ajuster les modèles de prédiction physique en conséquence ». Selon les conclusions de l’étude, les zones où le bilan hydrique subira la plus forte baisse au cours des 30 prochaines années par rapport aux prévisions actuelles sont Afrique, Australie et Amérique du Nord.
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