Stato di emergenza per la siccità: il governo stanzia i primi 36,5 mln

l’impact de la crise climatique en Italie

Le Pô est à sec à la hauteur du Ponte della Becca, au confluent avec le Tessin. Rue depotphotos.com

Le 20 mars, le rapport de synthèse du RE6 a été publié

(Rinnovabili.it) – Plus de canicules meurtrières, baisse de la production agricole, risque de raréfaction des ressources en eau, augmentation de la fréquence et de l’intensité des inondations. Sont les quatre risques clés pour l’Europe contenu dans nouveau rapport du GIECLe Rapport de synthèse publié hier où les climatologues résument les meilleures connaissances scientifiques sur le changement climatique dont nous disposons aujourd’hui.

Risques et vulnérabilités qui affectent également largement l’Italie. A commencer par le risque de sécheresse et la flambée des températures extrêmes. Traverser les vulnérabilités de certains secteurs productifs nationaux, surtout le tourisme, et des écosystèmes les plus fragiles. Regardons de plus près ce que dit le nouveau rapport du GIEC sur l’impact de la crise climatique pour l’Italie et l’Europe.

Nouveau rapport du GIEC, l’Italie est particulièrement vulnérable

Lors de la présentation du rapport de synthèse du 6ème rapport d’évaluation, le principal message répété dans toutes les interventions concerne l’urgence de la crise et la nécessité d’agir immédiatement avec politiques environnementales adéquat. C’est-à-dire : réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 43 % d’ici 2030 et 60 % d’ici 2035, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle. Les pays plus riches devraient plutôt viser à franchir l’objectif de zéro net aussi près que possible de 2040.

Une indication qui touche l’Italie à deux reprises. D’abord parce qu’il fait partie des pays aux économies avancées qui doivent faire un effort supplémentaire par rapport aux promesses actuelles. Et puis parce que, comme le reste de l’Europe méditerranéenne, elle se situe dans un point chaud du réchauffement climatique et il est déjà considérablement impacté, dans un monde plus chaud de 1,1°C.

Quels sont les risques concrets pour l’Italie ? Certaines sont dues aux particularités du changement climatique, d’autres à la vulnérabilité particulière des écosystèmes nationaux et des secteurs productifs. Le explique Piero Lionellopremière signature du chapitre 13 « Europe » et du document transversal 4 « Méditerranée » du sixième rapport d’évaluation sur le changement climatique du GIEC, « Changement climatique 2022 : Impacts, adaptation et vulnérabilité »sorti en février 2022.

Directement dépendants de la crise climatique sont les risques liés àdiminution prévue des précipitationsentraînant une augmentation de stress hydrique Et pénurie d’eau. Une tendance, celle-ci, qui contraste avec la tendance à l’augmentation des précipitations à l’échelle mondiale et aussi en Europe du Nord. Deuxième risque : la intensité particulière du chauffage en étéCe qui sera « environ 50% supérieur à la moyenne mondiale ». La tendance est déjà visible aujourd’hui. En 2022, le réchauffement climatique a atteint +0,3°C en moyenne sur la période 1991-2020, alors qu’en Italie il était +1.15°C sur la même période de référence, la deuxième année la plus chaude pour relevés de température.

D’autres risques, poursuit Lionello, sont liés « au vulnérabilité côtière (où les habitations et les structures sont souvent situées juste au-dessus du niveau moyen de la mer), auimportance économique du secteur du tourisme (qui est directement menacé par le changement climatique et indirectement par la mise en œuvre de politiques d’atténuation) et alla vulnérabilité des écosystèmes terrestres et marinségalement menacée par d’autres facteurs anthropiques (surexploitation et pollution) ».

L’Europe face à la crise climatique

Si tu élargis ton regard au niveau européenle nouveau rapport du GIEC souligne à quel point les risques chaleur extrème et le rareté des ressources en eau. La hausse des températures à 3°C par rapport à la limite de 1,5°C doublerait ou triplerait les décès dus au stress thermique sur le continent. Les estimations pour 2022 vont de 15 000 à plus de 50 000 selon la méthode de calcul. Selon l’Agence européenne pour l’environnement, en 2100, on devrait s’attendre à 90 000 décès par an.

Sur le Sécheressele risque pour l’Europe du centre-ouest est concret avec un réchauffement climatique de 3°C, alors que pour la zone méditerranéenne, son impact devient déjà lourd à 1,5°C. de plus, en raison de la combinaison de la chaleur et de la sécheresse, ils sont attendus au 21e siècle des pertes substantielles en termes de production agricole pour la plupart des zones européennes. Avec la sécheresse, l’extrême opposé augmente également, le précipitations extrêmes et concentré en quelques heures. Ce facteur, combiné à l’élévation du niveau de la mer qui affectera partout sauf la péninsule scandinave, augmentera les risques pour les personnes et les infrastructures découlant de inondations côtières, fluviales et pluviales.

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