Ondate di calore marino: ormai colpiscono regolarmente oltre metà degli oceani

Mer Ligurienne 2°C plus chaude en été

Photo de Pexels de Pixabay

L’analyse de Greenpeace et DiSTAV de Gênes sur le réchauffement des mers de la péninsule

(Rinnovabili.it) – Cette année, une vague de chaleur marine sans précédent a fait bouillir les mers italiennes et surtout la mer Tyrrhénienne pendant plus de trois mois. Excellente victime est le Mer Ligurienneoù est-il l’anomalie thermique oscillait autour de 2 degrés. Avec des températures maximales qui ont dépassé les 27°C. C’est ce qui ressort des données préliminaires sur la réchauffement des mers collecté par Greenpeace sous le Projet Mer Chaudeun réseau de surveillance actif dans dix aires marines protégées italiennes et sur l’île d’Elbe, en collaboration avec le DiSTAV de l’Université de Gênes et ElbaTech.

« Les données recueillies dans la mer Ligure montrent une importante absorption de chaleur au cours des mois de juillet et août avec une stratification importante de la colonne d’eau », lit le rapport publié par l’association environnementale. Les découvertes au Gare de Portofino a connu une vague de chaleur concentrée principalement en juin, avec pics d’anomalies thermiques jusqu’à +2,81°C. Mais tous concentrés dans les 15 premiers mètres, alors que la colonne d’eau sous-jacente jusqu’à -35 mètres restait considérablement plus froide. Provoquant ainsi une ségrégation prolongée des masses d’eau. àÎle d’Elbe le réchauffement des mers était plus réparti du printemps à l’automne. Entre juin et août une canicule avec une anomalie de 1-2°C c’était la constante dans les 10-15 premiers mètres de profondeur. En septembre, la chaleur a été transmise à la colonne d’eau sous-jacente, provoquant une nouvelle vague de chaleur marine qui a duré jusqu’aux derniers jours d’octobre.

Analyse thermique de la colonne d’eau sur l’île d’Elbe 2020-2022. Crédits: Greenpeace, DiSTAV

Lire aussi Les canicules marines sont la « nouvelle normalité » depuis 2014

« La chaleur s’est répartie plus profondément, avec des températures comprises entre 30 et 40 mètres atteignant 22°C (île d’Elbe) jusqu’en octobre. Un signal alarmant mais évidemment ignoré par notre gouvernement, qui au lieu de protéger l’environnement et les populations du changement climatique a décidé d’encourager le forage, même en mer, et l’utilisation du gaz fossile »attaque Greenpeace.

Des études menées ces dernières années ont établi que le réchauffement des mers dans ce secteur avait eu des conséquences négatives pour les gorgones, les éponges et d’autres organismes benthiques et avait contribué à l’expansion de l’éventail d’espèces exotiques telles que les perroquets.

Lire aussi La canicule marine en Méditerranée dure depuis 70 jours

« Les vagues de chaleur enregistrées cette année par de nombreuses stations participant au projet sont de la même ampleur que ce qui s’est passé lors du fameux été chaud de 2003, qui a été suivi d’événements de mortalité massive de nombreux organismes marins vulnérables au stress thermique »il déclare Monique Montefalconeresponsable du projet Mare Caldo pour le DiSTAV de l’Université de Gênes. «Nous avons déjà reçu plusieurs rapports de nouveaux événements de mortalité massive de diverses régions de la Méditerranée et cela, malheureusement, nous fait prévoir que un impact significatif sur les écosystèmes marins sera observé dans les mois à venir.

A lire également