MIMIT, la norme d’ici 2023
Urso : l’UE nous demande de rouvrir les mines en Italie
(Rinnovabili.it) – Si l’Europe veut vraiment l’autonomie stratégique, elle doit rouvrir les mines en Italie. L’Italie, dans son sous-sol, dispose de 16 des 34 matières premières critiques indiquées par Bruxelles dans le règlement avec lesquelles elle s’apprête à affronter une transition « matérielle intensive ». Mais « on les trouve dans des mines fermées il y a 30 ans ». Le il a déclaré le Ministre de l’Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso. « Il faut investir et réactiver ce potentiel, rouvrir les mines ». Beaucoup ont été fermés faute de commodité économique : il était plus commode d’importer à bas prix de l’étranger. Dans d’autres cas, les évaluations de l’impact environnemental, social et sanitaire, ainsi que de l’opportunité politique, ont également joué un rôle. Autant de facteurs qui vont également peser sur le plan de réouverture aujourd’hui.
Pourquoi rouvrir les mines en Italie ?
D’une part « l’Europe nous demande » avec la nouvelle stratégie de limiter la dépendance à l’étranger sur les matériaux les plus importants pour les voitures électriques et les technologies renouvelables. D’autre part, il y a l’idée de commencer à positionner l’Italie dans la nouvelle chaîne de valeur centrée sur l’Europe, faite d’extraction mais aussi de récupération et de recyclage.
« Avant la fin de l’année – a ajouté le ministre – le tableau d’ensemble (le règlement européen sur l’extraction et le traitement des matières premières critiques en Europe) sera clair : la législation européenne, la législation italienne et le potentiel de notre territoire. Les entreprises pourront alors présenter leurs projets ». En revanche, il est déjà actif au MIMIT un groupe de travail coordonné par l’ISPRA de rouvrir les mines en Italie. Il s’agit d’identifier le potentiel des activités minières primaires et secondaires pour parvenir à une extraction durable en Italie et à la récupération des matières premières des sites abandonnés et des déchets miniers. Il est estimé que Rome pourrait répondre à 32 % de ses besoins critiques en matières premières rien qu’avec le recyclage.
« Comme on le sait, la proposition de règlement se fixe pour objectifs de renforcer la chaîne de valeur des matières premières critiques européennes à toutes les étapes : extraction, raffinage, transformation, recyclage, diversification des importations de matières premières »Urso se souvient. En parallèle, cependant, il doit également « tout en assurant un haut niveau de protection de l’environnement, par l’amélioration de leur circularité et de leur durabilité afin d’assurer d’ici 2030 et c’est le premier objectif, les capacités de l’Union pour chaque matière première stratégique ». Aujourd’hui, l’heure de l’autorisation d’une nouvelle mine en Italie bat son plein 15 anspour l’UE, nous devrions l’abaisser à 24 mois.
Où sont les mines abandonnées ?
Des sites miniers abandonnés présentant un intérêt potentiel sont disséminés dans toute la péninsule. Selon un rapport duISPRA, en 2006, il y avait 2990 mines abandonnées dans toute l’Italie. Les régions les plus touchées sont la Sicile (724 sites), la Sardaigne (427), la Toscane (416), le Piémont (375) et la Lombardie (294), qui représentent ensemble 74,78 % du total. Mais depuis 2019, seulement 94 ont une concession toujours en vigueur Et 76 sites sont en production en 2020. 562 sites miniers désaffectés ou abandonnés présentent un degré de risque écologique et sanitaire moyen à élevé. Sur ces près de 100 sites miniers, seuls quelques-uns impliquent des matières premières critiques.

Où les trouve-t-on, comment sont-ils distribués ? L’arc alpin abrite la plupart de ces ressources. Là Ligurie possède l’un des gisements de titane le plus important d’Europe un Pimpaludo, jamais exploité et situé dans le Parc National de Beigua. Mais il contient aussi du cuivre, du graphite, du manganèse et de la barytine. Le Piémont cache du graphite, du manganèse et surtout cobalt: le Vallées de Lanzo ils ont l’une des concentrations les plus élevées au monde. Même le Frioul est riche en cobalt, le Vénétie de magnésium et de cuivre. Dans Trentin réserves de cobalt, manganèse, magnésium, barytine, cuivre, la Lombardie il contient du cuivre, de la barytine, du cobalt, du béryllium.
Là Toscane il est riche en cuivre et en antimoine, et possède également du manganèse et du magnésium. Mais surtout de lithiumaussi bien que Latium. Où il y a aussi des gisements de cobalt, de manganèse et de barytine. La barytine, le cuivre et l’antimoine se trouvent dans Sardaignedans Abruzzes bauxite et manganèse, bauxite aussi dans le nord de Campanie et en Pouilles. Dans Calabre manganèse, barytine et graphite, en Sicile antimoine et manganèse.