Rencontrez les personnes que nos dirigeants devraient écouter à la COP26

Rencontrez les personnes que nos dirigeants devraient écouter à la COP26

Les dirigeants mondiaux se réunissent cette semaine lors de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow pour convenir d’engagements plus solides pour empêcher le réchauffement climatique à des niveaux dangereux.

Mais un Un rapport de l’ONU vient d’avertir que le monde est sur la bonne voie pour une élévation désastreuse de la température de 2,7°C d’ici la fin du siècle – bien au-dessus des objectifs de l’accord de Paris sur le climat.

L’échec du leadership sur le changement climatique affectera tout le monde sur Terre. Pour les personnes et les régions du monde les plus touchées, c’est déjà le cas – mais ces personnes sont souvent exclues de la conversation. Voici les voix que les dirigeants mondiaux devraient écouter à la COP26.

Sonia Guajajara

« Un changement de système est nécessaire de toute urgence pour faire face à la crise climatique mondiale ! En garantissant les droits des peuples autochtones, un avenir sain pour toute l’humanité est également garanti ! Sans justice climatique et sans plus d’ambition de la part des pays, nous n’avancerons pas avec des solutions.

Sônia Guajajara est la dirigeante de APIB – l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil, un activiste autochtone, écologiste et politicien.

« Mon peuple, comme la plupart des peuples autochtones du Brésil, a vécu la période d’agression la plus insidieuse contre nos droits et nos vies. Les attaques viennent de toutes parts, mais principalement de l’État brésilien, dirigé par un cruel président écocide et génocidaire. Nous le ressentons sous notre peau – les effets de la destruction de nos terres et la perte des droits que nous avons acquis au cours de décennies de lutte.

« Le monde doit absolument comprendre que nous, peuples autochtones, sommes les véritables gardiens des forêts. Il n’y a pas de solution à la crise environnementale qui n’implique pas d’amplifier nos voix dans tous les espaces. Nous avons besoin que nos terres soient protégées de toute cupidité, car elles sont une réserve d’avenir.

« Sans terre autochtone, il n’y a pas de vie, donc il n’y a pas d’avenir.

Retrouvez @soniaguajajara sur Instagram.

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