Vox est également stationné dans la campagne d’Estrémadure
Un seul conseil a réussi à arracher Vox au Parti populaire d’Estrémadure. Mais le parti d’extrême droite est stationné, avec elle, dans l’un de ses lieux de pêche préférés en Espagne et en Europe : la campagne (où elle se rend aux urnes sur le dos du mécontentement). Il occupera le Ministère de la Gestion Forestière et du Monde Rural, qui aura des pouvoirs en matière de chasse, de tauromachie, de pêche, de feux de forêt, d’infrastructures rurales, de gestion forestière… Ce n’est qu’un ministère, mais avec un immense domaine de camping. Car, selon les données de la Junte, la zone forestière d’Estrémadure occupe plus de 2,7 millions d’hectares, soit 65 % de la région.
Mais, peut-être, les plus gros buts sont marqués par Vox dans l’accord gouvernemental, comme cela s’est produit dans d’autres communautés. Encore une fois, ce pacte programmatique en 60 points ne contient aucune mesure de lutte ou d’adaptation au changement climatique. Et, encore une fois, des promesses sont incluses pour éliminer les prétendus obstacles environnementaux qui pèsent soi-disant sur les campagnes, l’un des messages que ce groupe utilise le plus pour profiter du mécontentement du monde rural.
« Nous allons revoir les interdits et les limites du Réseau Nature pour rendre la conservation compatible avec le développement des espaces ruraux », promettent Vox et le PP dans leur accord de gouvernement, qui assume ainsi le discours de l’extrême droite contre le système européen des espaces protégés. , l’une des grandes réalisations de l’UE. Bien que ce soit bien l’Europe qui soit à l’origine de ce système, les communautés autonomes sont chargées de préparer les plans de gestion de ces espaces, et ce qui se dessine si le pacte du droit en Estrémadure est respecté, c’est un assouplissement des règles de protection des plus domaines précieux.
« Nous demanderons une révision des politiques vertes et de la PAC [la política agraria común] pour éviter les pertes de production et le surcoût supporté par nos producteurs », précise le texte. Pour ensuite insister sur la déréglementation, en promettant d’éliminer « tout obstacle bureaucratique ou législatif en matière climatique qui affecte la prospérité des campagnes ou la liberté des habitants d’Estrémadure ». Dans le même temps, les deux parties répètent à deux reprises qu’elles promouvront « des mesures pour protéger efficacement » le « grand patrimoine culturel et environnemental » de la communauté. Mais sans préciser de quelles mesures de protection il s’agit, contrairement aux promesses précises faites aux agriculteurs, qui, selon lui, protégeront « dans tous les cas avec une attention particulière aux ravageurs qui affectent le champ et aux prix que les producteurs reçoivent ».
L’accord comprend, comme dans le cas de Valence et des îles Baléares, des promesses d’étendre l’irrigation à une époque de pénurie d’eau et avec des estimations qui suggèrent que les sécheresses hydrologiques en Espagne seront de plus en plus sévères en raison de l’effet du changement climatique. . Mais le changement climatique n’existe pas dans cet accord gouvernemental entre PP et Vox.
Il y a des références directes à la chasse : trois en particulier tout au long du pacte. Le plus fort est celui-ci : « Nous entreprendrons et défendrons les réformes nécessaires pour contrer les méfaits de la loi sur le bien-être animal et préserver les droits des chasseurs. Cette norme du gouvernement de coalition PSOE-Unidas Podemos est l’une de celles qui ont le plus réchauffé cette législature le mécontentement du monde rural, sur lequel roule Vox, soutenu dans de nombreux cas par des canulars et des fausses nouvelles.
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