World in Progress : un forum pour comprendre et améliorer un monde en changement brutal
Le monde traverse une période de changements vertigineux et turbulents. Les guerres d’une ampleur extraordinaire comme celles en Ukraine et au Moyen-Orient génèrent d’immenses souffrances humaines et de grands tremblements géopolitiques ; Le développement technologique recèle à la fois de belles promesses et de sérieux risques ; Le réchauffement climatique, quant à lui, dévoile ses conséquences pernicieuses. Le forum World in Progress – organisé par Grupo Prisa, Jiec et Cadena SER – réfléchira sur ces questions et d'autres questions importantes, qui aura lieu ce lundi et mardi à Barcelone, avec la participation d'éminents hommes politiques, intellectuels et dirigeants de le secteur.
Face à un panorama rempli de grands risques et d'opportunités véritablement mondiales, qui transcendent les frontières géographiques et les limites sectorielles traditionnelles, et qui se déroulent dans un contexte de polarisation géopolitique et sociale croissante, il est particulièrement nécessaire de promouvoir des espaces de réflexion sereins et de qualité qui facilitent la interaction entre des connaissances issues de diverses disciplines des sphères publique et privée. Avec cette volonté et avec le désir de projeter au public des idées qui facilitent la compréhension de la réalité, World in Progress – un forum à vocation de permanence – réunira un groupe d'intervenants de prestige international reconnu au CaixaForum de Barcelone pour une événement qui Il sera diffusé sur les sites Internet Jiec et Cadena SER.
La conférence, à laquelle interviendra le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et dont le discours de bienvenue sera prononcé par le président du Groupe Prisa, Joseph Oughourlian, est structurée en trois blocs thématiques.
Le premier sera consacré à la gouvernance géopolitique et à l’érosion démocratique. Entre autres séances, sont prévues des interventions de l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi, des anciens présidents Ernesto Zedillo (Mexique) et Juan Manuel Santos (Colombie), de l'opposant vénézuélien Edmundo González Urrutia ; un panel sur le rôle mondial des États-Unis, un autre sur la crise au Moyen-Orient et un autre sur l'érosion de la qualité démocratique dans le monde, au cours duquel Daniel Ziblatt, professeur à l'Université Harvard et co-auteur de , et Anne Applebaum , historien, journaliste et lauréat du prix Pulitzer.
Le deuxième bloc se concentrera sur l'avenir industriel. Dans ce document est prévu un discours d'Enrico Letta, ancien Premier ministre italien et auteur du rapport sur le marché commun de l'UE commandé par la Commission et le Conseil européen qui, avec celui de Mario Draghi, est une référence centrale de la nouvelle politique européenne. cours . Ce bloc, qui comportera des tables dédiées à l'intelligence artificielle et à la Big Tech, verra intervenir plusieurs chefs d'entreprise, dont Marc Murtra, président d'Indra ; Marco Sansavini, PDG et président d'Iberia ; Miguel Ángel Panduro, PDG d'Hispasat, Josep Sánchez Llibre, président de Foment del Treball, et sera inauguré par María Jesús Montero, première vice-présidente et ministre des Finances, et clôturé par Yolanda Díaz, deuxième vice-présidente et ministre du Travail et des Affaires sociales. Économie.
Le troisième bloc, intitulé « Le défi du refroidissement de la planète », comprendra les interventions de Mariana Mazzucato, professeur à l'University College London et auteur de , Francisco Reynés, président exécutif de Naturgy, et Sergey Paltsev, directeur adjoint. du programme Global Change Science and Policy du MIT (Massachusetts Institute of Technology). L'ouverture sera présidée par Juan José López Burniol, vice-président de la Fondation la Caixa.
La clôture de la conférence comprendra un discours de Pablo de Carvajal, secrétaire général de Telefónica, et un discours de Steven Pinker, professeur de Harvard, psychologue expérimental et scientifique cognitif, expert en psychologie évolutionniste, intitulé « 6 raisons d'être optimiste ». Même s’il existe de nombreuses raisons de s’inquiéter sérieusement dans le monde, nous ne devons pas perdre de vue les grands progrès que l’humanité est malgré tout en train de réaliser, comme en témoigne l’augmentation au fil du temps de l’espérance de vie dans le monde. Les succès et les espoirs doivent être mis en balance avec les échecs et les risques pour une analyse précise, efficace et constructive qui facilite la compréhension et, ainsi, le progrès.