Cepsa et Fertiberia signent une alliance pour promouvoir la production d'hydrogène vert à Huelva

Cepsa et Fertiberia signent une alliance pour promouvoir la production d’hydrogène vert à Huelva

Cepsa et Fertiberia ont conclu un accord pour décarboner leurs processus de production grâce au développement conjoint d’un usine d’hydrogène renouvelable à grande échelle à Huelva à partir d’énergie verte et d’autres gaz renouvelables. Les entreprises mettront également en œuvre d’autres synergies industrielles supplémentaires entre leurs actifs de Huelva.

Comme l’ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué, avec cette union, Cepsa et Fertiberia deviennent des partenaires stratégiques dans le projet de développement de 1 GW de capacité d’électrolyse à Palos de la Frontera (Huelva), dans le cadre de la Vallée verte andalouse de l’hydrogène. .

Cette vallée aura une capacité de 2 GW -1 GW dans le Campo de Gibraltar (Cadix) et le projet susmentionné Palos de la Frontera (Huelva)- et une production pouvant atteindre 300 000 tonnes, dans les parcs énergétiques de Cepsa.

Ainsi, l’accord conclu permettra d’optimiser les besoins en hydrogène et en CO2 biogénique des installations des deux entreprises dans le tissu industriel de Palos de la Frontera (Huelva). hydrogène vert, dont la production débutera en 2026sera utilisé pour la propre consommation industrielle de Cepsa et Fertiberia, et permettra de fabriquer des biocarburants avancés, ainsi que de l’ammoniac, de l’AdBlue et des engrais durables.

Ainsi, le parc énergétique La Rúbida de Cepsa et les installations de Fertiberia à Palos de la Frontera occupent des espaces adjacents. Pour cette raison, cette alliance favorisera également la captation de toutes les synergies industrielles et opérationnelles qui existent actuellement entre les deux complexes, avec l’objectif commun de « maximiser le degré d’efficacité dans leur gestion ».

De plus, l’alliance permettra le développement d’un anneau d’hydrogène et d’oxygène à Huelva. La construction de cette infrastructure, comme l’ont souligné les deux entreprises, deviendra « un projet pionnier » d’ingénierie pour « connecter les producteurs d’hydrogène aux consommateurs, afin d’assurer une énergie plus durable, efficace et compétitive, permettant de profiter des synergies entre toutes les industries voisines et garantissant leur sécurité d’approvisionnement ».

Ainsi, lors de la signature de cet accord, le PDG de Cepsa, Martin Wetselaara souligné qu’un « nouveau partenaire stratégique » rejoint la Vallée verte andalouse de l’hydrogène pour « continuer à promouvoir la décarbonisation de l’industrie de Huelva et en faire une référence en matière de durabilité en Europe ».

« Cet accord avec Fertiberia représente une grande étape dans notre engagement en faveur de l’hydrogène vert en tant que vecteur énergétique clé pour décarboner notre propre activité et celle de nos clients », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le PDG de Grupo Fertiberia, Javier Goia assuré que l’union avec Cepsa est « très pertinente », étant donné qu' »elle implique la collaboration entre deux entreprises ayant la plus longue tradition industrielle de la province de Huelva, et qui représentent la quasi-totalité de la consommation actuelle d’hydrogène en Andalousie ».

« Cette alliance favorisera la compétitivité de la production d’hydrogène vert à Huelva et sera une source d’opportunités pour de multiples entreprises qui participeront à la chaîne de valeur. De plus, elle renforcera la décarbonation complète de nos actifs et notre position de leader dans de l’ammoniac vert et des engrais durables », a-t-il souligné.

En ce sens, la feuille de route sur l’hydrogène définie par le gouvernement espagnol fixe pour 2030 l’objectif que 25% de la consommation d’hydrogène dans l’industrie soit de nature renouvelable, à la fois comme matière première et comme source d’énergie. Grâce à cet accord, Cepsa et Fertiberia pourront décarboner leur consommation en utilisant de l’hydrogène vert, atteignant conjointement l’objectif fixé pour toute l’Espagne à la fin de cette décennie.

À cet égard, l’accord conclu par les deux sociétés étudiera également la production éventuelle de carburants renouvelables (méthanol vert et ammoniac), à la fois à Huelva et dans d’autres provinces de la péninsule.

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