Cop28 di Abu Dhabi: la presidenza va al capo dell’Adnoc

La Cop28 a besoin d’un « terrain d’entente »

La COP28 à Dubaï débutera dans 1 mois

(Rinnovabili.it) – Un consensus est nécessaire. Le réalisme. Et un « terrain d’entente » sur les principaux dossiers avant le début des négociations proprement dites. Sinon, il y a un risque que le sommet sur le climat est un échec et ne progresse sur aucune des questions les plus sensibles. C’est le message que le président de Cop28 à Dubaï, Sultan al-Jaberconfié aujourd’hui à 70 ministres et 100 délégations lors d’une réunion préparatoire au sommet de décembre.

Le sommet sur le climat décidera de l’abandon progressif des combustibles fossiles

Il s’agit avant tout de l’hypothèse d’un abandon progressif de toutes les énergies fossiles. Un sujet que de nombreux pays – une centaine, sur les quelque 200 participants au sommet sur le climat – ont déjà mis sur la table lors de la Cop27 de l’année dernière. Mais cela n’a même pas été pris en considération par la présidence égyptienne de l’époque.

Les négociations en coulisses sur ce dossier durent depuis des mois, mais pour l’instant il n’existe que très peu de ce « terrain d’entente ». L’Union européenne compte parmi les acteurs les plus déterminés planter le drapeau de l’élimination des fossiles, ce qui a été indiqué comme l’un des objectifs fondamentaux du mandat de négociation convenu par les Vingt-Sept à la mi-octobre. Là Chine il a fait savoir publiquement que l’hypothèse était, pour l’instant, « irréaliste ».

Alors que le même al-Jaber tenté de proposer une solution de compromis qui, en réalité, est une énorme bouée de sauvetage pour l’industrie pétrolière et gazière (qu’il représente lui-même en tant que numéro un de l’ADNOC, la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis). Ce qu’il faut discuter, c’est de l’élimination progressive émissions des fossiles, a-t-il expliqué. C’est-à-dire poursuivre l’extraction (et les investissements) dans le pétrole et le gaz, en les combinant avec l’utilisation de technologies de captage et de stockage du CO2.

« J’ai besoin que vous travailliez ensemble pour proposer des solutions qui permettent d’atteindre un alignement, un terrain d’entente et un consensus entre toutes les parties. » il a dit aujourd’hui al-Jaber au sommet pré-Cop. « Nous allons dans la bonne direction, mais pas assez vite. »

Un dossier central pour le prochain sommet climatique qui fait consensus, tel est l’objectif de tripler la capacité installée d’énergies renouvelables d’ici 2030. Alors qu’en haute mer, c’est encore la création même du mécanisme de perte et de dommagele véhicule financier qui devrait multiplier les fonds climat pour les pays vulnérables.

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