La couche d'ozone se reconstitue : le trou sera complètement comblé d'ici quatre décennies

La couche d’ozone se reconstitue : le trou sera complètement comblé d’ici quatre décennies

La couche d’ozone se rétablit. Un nouveau rapport suggère que, si nous continuons sur la voie actuelle, nous pourrons célébrer le récupération totale de la couche d’ozone dans quatre décennies. Ci-dessous, nous analysons les causes du trou, les efforts déployés pour réparer les dégâts et l’impact de ces efforts sur le climat.

Que vais-je apprendre de cet article ?

Après cinq décennies d’efforts, la couche d’ozone se rétablit

C’était de retour dans le années 1970 quand la nouvelle est tombée : nous étions en train de perforer l’écran qui nous protégeait des rayons ultraviolets du Soleil. Les aérosols ouvrent un trou dans la couche d’ozone et les rayonnements commencent à nuire à la santé des personnes et à l’environnement.

En 2000, la concentration d’ozone a atteint son niveau le plus bas jamais atteint. Mais depuis lors, les efforts déployés à l’échelle mondiale pour combler ce fossé ont porté leurs fruits.

Les dernières nouvelles le confirment, dans quatre décennies, nous pourrons enfin célébrer la reconstitution de la couche d’ozone.

C’est la conclusion du rapport quadriennal du Groupe d’évaluation scientifique du Protocole de Montréal. Selon les experts, si les politiques actuelles sont maintenues, la couche d’ozone devrait retrouver son niveau d’avant la formation du trou d’ozone. 2066 en Antarctique, 2045 en Arctique et 2040 dans le reste du monde.

« Dans 40 ans, nous pourrons célébrer la reconstitution complète de la couche d’ozone »

La fin des substances qui perforaient la couche d’ozone

La principale cause du trou dans la couche d’ozone était l’utilisation croissante de chlorofluorocarbures (communément appelés CFC), qui a détruit plus d’ozone qu’il n’en était possible d’en former, réduisant ainsi sa concentration.

Il s’agissait de substances chimiques utilisées par les équipements quotidiens tels que les réfrigérateurs domestiques, les climatiseurs, les congélateurs industriels et les aérosols (des déodorants aux peintures en aérosol, en passant par les insecticides et les laques, etc.).

Le rapport confirme que le élimination progressive de près de 99% des substances désormais interdites qui ont provoqué le trou a non seulement réussi à protéger la couche d’ozone dans la haute stratosphère, mais a également contribué à sa restauration et à réduire l’exposition des populations aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du Soleil.

Le Protocole de Montréal : un plan pour préserver la couche d’ozone

« L’impact le Protocole de Montréal On ne saurait trop insister sur l’atténuation du changement climatique. Au cours des 35 dernières années, le Protocole est devenu un véritable défenseur de l’environnement », a déclaré Meg Seki, secrétaire exécutive du Secrétariat de l’ozone du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

Le 10e rapport du groupe d’évaluation scientifique montre l’impact du traité sur le climat. Surtout grâce au Amendement de Kigali au Protocole de Montréal, un accord supplémentaire conclu en 2016 qui exigeait la réduction progressive de la production et de l’utilisation de certains hydrofluorocarbures (HFC).

Les HFC ne sont pas directement liés à l’ozone, mais ils le sont de puissants gaz à effet de serre. Cet amendement, dit le Groupe spécial, devrait contribuer à éviter entre 0,3 et 0,5 °C du réchauffement climatique d’ici 2100.

« Les mesures adoptées concernant l’ozone créent un précédent en matière d’action climatique », a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. « Les succès obtenus grâce à l’élimination progressive des substances chimiques qui détruisent la couche d’ozone nous montrent ce que nous pouvons et devons faire – de toute urgence – pour abandonner les énergies fossiles, réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter ainsi l’augmentation des températures. »

« Les succès obtenus grâce à l’élimination progressive des substances chimiques qui détruisent la couche d’ozone nous montrent ce que nous pouvons et devons faire – de toute urgence – pour abandonner les énergies fossiles »

La couche d’ozone se rétablit après une bataille longue et difficile, mais également pleine de réalisations significatives. Le Protocole de Montréal et l’Amendement de Kigali ont joué un rôle crucial dans ce processus, non seulement en protégeant la couche d’ozone, mais également en contribuant à l’atténuation du changement climatique.

Ce succès nous montre que des efforts mondiaux pourraient nous permettre de s’attaquer à d’autres problèmes environnementaux urgents. Si nous continuons sur cette voie, nous pourrons célébrer le rétablissement complet de la couche d’ozone au cours des quatre prochaines décennies.

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