La Journée mondiale des zones humides et les dettes envers ces écosystèmes

La Journée mondiale des zones humides et les dettes envers ces écosystèmes

Ce vendredi 2 février marque la Journée mondiale des zones humides, une date fixée pour sensibiliser le public à cet écosystème en voie de disparition.

Selon les Nations Unies, une définition large établit que les zones humides peuvent être des masses d’eau salée ou douce, continentales ou côtières, permanentes ou temporaires, statiques ou actuelles. Au Chili, du nord au sud et des montagnes à la côte, on trouve, entre autres, des zones humides côtières, des salines, des zones humides, des tourbières et des lagunes.

Bien qu’on estime qu’ils couvrent environ 6 % de la surface de la Terre, ils constituent l’habitat d’au moins 40 % de toutes les espèces végétales et animales de la planète, ce qui reflète leur importance. Ils contribuent également à réduire la température des secteurs où ils sont insérés et à augmenter l’humidité du sol, ce qui en fait de grands alliés contre les canicules. Leur végétation rejette également de la vapeur d’eau dans l’air et absorbe du CO2, ce qui en fait un acteur clé dans l’atténuation des effets du changement climatique. De plus, ils constituent de véritables barrières naturelles contre les événements météorologiques extrêmes, notamment ceux situés dans les zones côtières.

Malgré tous ces avantages, les zones humides sont l’un des écosystèmes qui souffrent le plus de détérioration et de dégradation ; En fait, on estime qu’au cours des 50 dernières années, 35 % de ces écosystèmes ont disparu dans le monde, disparaissant trois fois plus vite que les forêts.

Ses principaux destructeurs sont les pratiques agricoles non durables – drainant ses eaux ou remplissant ces territoires – et le développement immobilier. La proximité des villes entraîne également d’autres problèmes, tels que la pollution et la dégradation de leurs sols, exacerbant encore les effets de la triple crise à laquelle nous sommes confrontés.

C’est pourquoi les initiatives issues des politiques publiques pour les protéger sont si nécessaires. Dans le cas chilien, le Loi sur les zones humides urbaines permet la protection de certaines zones déclarées zones humides urbaines par le ministère de l’Environnement, en fournissant des outils concrets aux communes dans lesquelles elles se trouvent pour leur défense et en ordonnant même leur inclusion dans les instruments d’aménagement du territoire en tant que « zone de protection des espaces naturels ». valeur. » « .

Il s’agit aujourd’hui d’accélérer le processus de reconnaissance de ces espaces. Un exemple de ceci est ce qui est arrivé à la Laguna Aculeo, un écosystème très riche qui abrite plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux et qui, ces dernières années, s’est asséché, en raison du détournement des cours d’eau qui l’alimentaient (en un scénario de changement climatique et de sécheresse aiguë) jusqu’à ce qu’il soit complètement sec en 2018.

Produit des pluies exceptionnelles enregistrées au cours de l’année 2023 dans la région, entre autres facteurs, la lagune a ressuscité et avec cela renaît un écosystème important, générant le retour de nombreuses espèces. Si la lagune et l’estuaire de Pintué étaient déclarés zones humides urbaines, ces cours d’eau bénéficieraient de la protection nécessaire pour garantir leur permanence, ainsi que le bénéfice que cela impliquerait pour les communautés voisines.

Au-delà des avantages déjà décrits des zones humides, diverses études montrent que ces écosystèmes ont non seulement un impact positif sur notre santé et l’environnement, mais influencent également le bien-être mental des populations. C’est pourquoi la devise de la célébration de la Journée mondiale des zones humides de cette année (« Des vies entrelacées : les zones humides et les hommes ») est si pertinente : son destin et celui de toutes les espèces qui habitent la planète sont le même.

Avancer dans la conservation opportune de ces environnements, dans leur récupération et dans l’éducation environnementale nécessaire au maintien de ces espaces protégés, n’est pas seulement un progrès environnemental, mais c’est aussi un progrès pour notre propre survie et celle de milliers d’espèces sur Terre.

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