La légitimité des juges élus
Le 1er juin 2025, l'un des pires exercices électoraux de notre histoire nationale a eu lieu. Les irrégularités commises tout au long des processus avant ce jour sont largement documentées. Un Congrès qui a délivré ses pouvoirs législatifs souverains à un organe administratif-constitutionnel. Une majorité législative obtenue par la collusion majoritaire d'une cour de justice qui a cessé longtemps. Une décision sénatoriale s'appuie sur la culpabilité ancienne et les nouvelles menaces. Des distorsions géographiques générant des électeurs As. Quelques bulletins hétéroclites pour faciliter le piège. Annulations ostentatoires et déséquilibrées. Certains décomptes retardés pour ajuster les gagnants. Quelques votes autonomisées et électeurs et électeurs.
Après l'exercice irrégulier du vote et de la comptabilité et de la déclaration des gagnants, il convient de nous demander quelque chose qui déterminera la justice qui arrive. D'où viendra la légitimité des nouveaux juges? Qu'est-ce que ces fonctionnaires fonderont votre exercice quotidien du rendement de la justice? La réponse à ces questions est décisive d'identifier la conception qu'ils auront de leurs tâches et de leurs tâches, à quoi ils penseront lorsqu'ils rendront justice et quels seront les paramètres de demande qui seront prêts à accepter.
La première possibilité de légitimité des nouveaux juges peut être, hypothétiquement parlant, le charisme attribué à López Obrador, exprimé dans son désir de transformer le pouvoir judiciaire par les élections populaires de leurs détenteurs. À partir de là, les nouveaux responsables judiciaires pourraient supposer que, comme leur héros a décidé et a réussi à réformer la Constitution en ce sens, leurs actions ultérieures auront comme source de légitimité le charisme ou la volonté de cet homme. Si les juges suivent cette hypothèse, leur justice serait enseignée au nom de cette personne, au-delà de sa permanence dans la position ou l'existence terrestre.
Une deuxième possibilité de légitimité pourrait être demandée dans le vote obtenu par Claudia Sheinbaum pour la présidence de la République. Que dans ses trente-trois millions de voix, je voudrais trouver la clé des prochaines actions judiciaires, soit en raison de la pertinence personnelle de ceux qui ont dirigé le processus, soit pour assumer un mandat des sondages. S'il s'agissait de l'hypothèse de la légitimité, la justice que les nouveaux juges conféreraient serait liée au président, à la temporalité de son poste et aux électeurs qui, dans la démographie nationale et citoyenne la plus large, ont décidé de voter pour elle.
Une troisième possibilité est que les juges supposent que leur légitimité provient du vote émis le 1er juin 2025. Que leur droit d'occuper et d'exercer la position judiciaire correspondante vient de l'exercice électoral vérifié ce jour-là. Qu'au-delà des désases et des erreurs législatives, des nombreux problèmes de procédure et de la faible participation des citoyens, ils ont été élus et doivent agir en conséquence.
Supposons que ce dernier soit, en fait, le statut de légitimité assumé par les nouveaux juges. Cette morale, idéologiquement ou cyniquement, considère que l'élection est le fondement de la position qu'ils occuperont et des actions qu'ils y réaliseront. Si tel était le fondement de leur légitimité, les juges qui arrivent devraient supposer par simple congruence que leur mandat est déterminé par l'élection. Que ce qu'ils ont exprimé dans leurs discours ou écrits, ou se sont engagés dans leurs campagnes, fondent ce qu'ils sont et volontiers. Cette promesse faite à leur potentiel et les vrais électeurs doivent avoir du poids lorsqu'ils décident. Que les accords cupulaires avec des parties, des syndicats, des organisations criminelles, des hommes d'affaires, des avocats ou tout autre groupe de soutien seront remplis.
Après le triste parti électoral, la question de la légitimité des juges reste à répondre et, avec elle, celle des engagements et de la loyauté qu'ils ont assumé. À l'avance, nous savons que la réponse est et sera qu'ils sont dus à la Constitution, aux lois, à la démocratie ou au peuple du Mexique. Cependant, et au-delà de ces procédures, nous devons prendre en compte le cadre général des éventuels légitimités pour pouvoir encadrer les actions judiciaires concrètes des nouveaux juges. Grâce à ce cadre, il sera possible d'identifier, non pas par les mots mais par les actions, à qui ou ce que sont les juges élus.
Grâce à la légitimité électorale supposée des nouveaux juges, nous pouvons avertir où et comment ils essaient de construire leur légitimation. Quels arguments ils ont recours à l'élaboration de leurs décisions, à se présenter à leur ancien électorat ou à laquelle ils ont l'intention de recourir à leur réélection, pour entrer dans les groupes politiques qui leur ont permis d'être sur le bulletin de vote, de satisfaire les groupes qui ont permis la mobilisation menant à l'élection ou à éviter les dommages qui peuvent entraîner la violation de ce qui à l'époque où ils ont accepté ou excité.
Dans son essai «The Macbeths», Chesterton pense que la tragédie humaine vient de supposer que la vie n'est pas un continuum, mais, au contraire, elle peut être séparée en parties et, en même temps, maintenir une unité idyllique et complète. Dans les jours à venir, nous verrons des tragédies dans la vie de ces juges qui ont supposé que leurs accords et leurs nouvelles loyautés n'affecteraient pas leur vie judiciaire. Le moment viendra où la prétendue légitimité d'origine sera compromise par les nombreuses vies quotidiennes du jugement. D'une manière ou d'une autre, les nouveaux juges ont été piégés par la tragédie de ce qu'ils imaginaient autrefois comme la plus pure des légitimités possibles.