L’alliance Chine-PNUE pour la gestion des écosystèmes fête ses dix ans
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Association internationale pour la gestion des écosystèmes (IEMP) a célébré le dixième anniversaire de l’initiative conjointe PNUE-IEMP à Nairobi, au Kenya. Cette collaboration, en association avec l’Académie chinoise des sciences (ACC), vise à stimuler la recherche scientifique pour revitaliser les habitats naturels dans les pays du Sud.
Des hauts fonctionnaires du PNUE, du CAC et d’éminents scientifiques de Chine et d’Afrique se sont joints à la cérémonie pour marquer cet anniversaire. Au cours de l’événement, le ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, Huang Runqiu, a envoyé un message vidéo dans lequel il a souligné l’importance du multilatéralisme pour faire face aux menaces écologiques mondiales.
Directeur exécutif adjoint du PNUE, Elisabeth Mremaa mis en évidence les avantages que le partenariat avec la chine a réussi dans les pays du sud dans la lutte contre la crise climatique, la désertification et la perte d’habitats.
« Depuis sa création, l’initiative PNUE-IEMP a été à l’avant-garde de la mobilisation scientifique de formuler des politiques pour la gestion durable des écosystèmes dans les pays en développement », a déclaré Mrema.
En outre, Mrema a souligné que cette initiative il a facilité la mise en œuvre de technologies et d’innovations pour restaurer les habitats dégradés, favoriser l’adaptation au changement climatique et assurer la sécurité alimentaire. Il a cité comme exemples les projets verts inclus dans l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », qui se sont propagés à travers l’Afrique et l’Asie.
L’UNEP-IEMP, basé à Pékin, est un modèle exemplaire de coopération Sud-Sud dont l’objectif principal est aider les pays à développer leurs moyens de subsistance grâce à la restauration des écosystèmes et à une réponse plus efficace au changement climatique. Zhang Linxiu, directeur du PNUE-IEMP, a souligné que l’initiative a réussi à mobiliser diverses parties prenantes telles que les gouvernements, les instituts de recherche et les communautés locales pour faire face aux risques écologiques menaçant les pays du Sud.
L’établissement de partenariats stratégiques pour lutter contre la dégradation des écosystèmes, les urgences climatiques et la perturbation des moyens de subsistance a été une priorité pour l’initiative. Zhang souligne également que l’association fait progresser la lutte contre la désertification en Afrique grâce au reboisement et à la gestion durable des terres, ce qui conduit à des moyens de subsistance durables et résilients pour les communautés locales.
En outre, l’association a favorisé la recherche de pointe dans les pays du Sud dans le but d’inverser la perte de biodiversité et de régénérer les paysages pour tenter de réaliser une transition vers une approche plus durable.
MCG