EL PAÍS

Les mensonges font bouger le monde

Le mensonge est la première de toutes les forces qui gouvernent le monde, écrivait Jean-François Revel dans son essentiel (Page Indomptable). Ces mensonges peuvent être construits avec un double standard, avec un argument qui établit la fraude ou la distraction, avec un oubli plus ou moins conscient, avec un mensonge classique. Le débat est une simulation et, même si beaucoup y participent de bonne foi, l’objectif principal est la propagande et l’auto-illusion. L’ancien président de la Cour Constitutionnelle Pascual Sala a expliqué que l’amnistie serait inconstitutionnelle si son objectif était d’obtenir des votes pour l’investiture, mais pas si elle cherchait à faciliter la coexistence des citoyens. Le préambule, disent-ils, est décisif : selon cela, l’exercice de est plus important que la motivation que nous connaissons tous, qui constitue un admirable exercice de. Le pacte entre le PSOE et Sumar a beaucoup de signifiants vides : tout est soumis à quoi décident les autres partenaires nécessaires ; Les mots « Catalogne » ou « amnistie » ne sont pas évoqués. En plus d’annoncer la réduction de la journée de travail sans consulter les agents sociaux et sans analyser ses implications, on préconise des mesures écologiques : supprimer les vols si la distance peut être parcourue en deux heures et demie en train, sauf dans les cas où ils relient avec des routes internationales » – dont le principal effet est de générer des virelangues. Les promesses non tenues ou irréalisables sont réitérées. Ils souhaitent que le parc de logements sociaux atteigne 20 % du total : il est actuellement de 2 %. Selon une étude d’EsadeEcPol, Cela nécessiterait que chaque année, d’ici 2043, nous ajoutions au parc public de l’État environ autant de logements que ceux construits jusqu’à présent. Il n’y a aucun espace dans l’accord pour mentionner la fin des mesures de lutte contre l’inflation. Au 1er janvier, la TVA sur l’huile d’olive passera de 5 à 10 %. L’accord stipule qu’une « loi sur les bébés volés » sera promue. Manuel Ansede a interviewé le généticien Antonio Alonso, directeur de l’Institut national de toxicologie et des sciences médico-légales, qui déclare : « Je ne connais aucun cas confirmé de bébés volés ». Le bureau du procureur a enquêté sur plus de 2 000 plaintes pour vols présumés de bébés et n’a rien trouvé. Mais la supercherie réside dans la loi sur la mémoire démocratique qui, se référant à un rapport du Conseil de l’Europe, parle en préambule de « l’enlèvement massif de nouveau-nés dans le cadre d’une politique d’inspiration eugénique ».

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