MASE est ouvert aux auto-nominations
Il pourrait se retrouver sur un territoire non inclus dans la Charte Nationale des Zones Potentiellement Eligibles
(Renewables.it) – S’il vous plaît dans ma cour arrière. L’Odyssée de dépôt de déchets nucléaires pourrait se terminer grâce à une Municipalité »Pimby”, un territoire qui propose de son plein gré d’accueillir la structure où seront stockés tous les déchets radioactifs italiens. C’est sur cette hypothèse que MASE travaille, a annoncé le propriétaire ces derniers jours Gilbert Pichetto.
Applications pour le stockage des déchets nucléaires
« Je compte m’ouvrir aussi aux auto-nominations en parallèle de la Charte des territoires », il a révélé le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique le 11 juillet, en marge du rapport de l’Arera à la chambre, aux journalistes qui demandaient des nouvelles de la CNAPI, de la Carte nationale des zones potentiellement appropriées pour accueillir le dépôt de déchets nucléaires et le parc technologique annexe qui a été publié en 2021 après de nombreuses années de retard. En raison aussi de la délicatesse de l’enjeu et de l’opposition de la plupart des territoires.
Pour ouvrir cette nouvelle voie à la problématique séculaire du stockage des déchets radioactifs en Italie, MASE doit procéder à une modification législative. Ce qui pourrait arriver bientôt. « POUR Septembre Je fais une disposition où je mets une règle sur les auto-nominations »assure Pichetto, qui ces derniers jours a fait le point sur la situation avec Soginl’entreprise publique en charge du démantèlement des centrales nucléaires et de la sûreté des déchets radioactifs, responsable du processus de création du dépôt de déchets nucléaires.
Et le CNAPI ?
À ce moment les options possibles deviendraient deux. Le premier, le maître, est la sélection par le gouvernement d’une Commune désignée parmi celles retenues par la CNAPI pour que le dépôt national de déchets nucléaires puisse être construit sur son territoire. La deuxième et nouvelle possibilité serait celle de l’auto-candidature. Avec le détail, non des moindres, que la Municipalité consentante pourrait même ne pas entrer dans les zones identifiées par le CNAPI.
Cela signifie-t-il que certaines municipalités ont déjà exprimé leur intention d’accueillir l’installation au MASE ? Pichetto répond par un laconique « Je ne sais pas, mais c’est juste d’ouvrir ». Seulement en mai dernier, cependant, il avait mentionné 3-4 auto-candidats possibles : « Pour le moment, il y en a quelques-uns. Je ne veux pas indiquer ce qu’ils sont, car c’est à eux de se manifester mais au moins 3 ou 4 options peuvent exister », a-t-il déclaré à Adnkronos le 24 mai. S’il y avait des municipalités « Pimby » « nous vérifierions l’éligibilité dans un délai raisonnable. Et nous ferons un choix là-dessus ». Cependant, il n’est pas clair comment l’aptitude peut être évaluée si ces municipalités ne respectent pas les critères adoptés par le CNAPI et jugées nécessaires pour assurer la sécurité des procédés.