Piano Adattamento ai Cambiamenti Climatici

Plan d’adaptation au changement climatique, voici le PNACC

(Rinnovabili.it) – L’Italie est une zone extrêmement vulnérable aux changement climatique, inclus dans la liste des hotspots les plus importants et les plus exposés au monde. Pourtant, l’élaboration d’un programme défensif n’a pas été facile. De la première stratégie italienne en la matière à l’adoption de Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC) plus de sept ans se sont écoulés. Une longue période au cours de laquelle les phénomènes tels que les inondations, les canicules, les glissements de terrain et les sécheresses se sont multipliés. Il suffit de dire qu’au cours de la seule année 2023, la multiplication des événements extrêmes tels que les tempêtes de grêle, les tornades, les bombes à eau et les températures élevées provoquées par 6 milliards d’euros de dommages à l’agriculture italienne.

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Le Plan d’Adaptation au Changement Climatique, qu’est-ce que c’est ?

Le PNACC constitue l’instrument de politique nationale pour « la mise en œuvre d’actions visant à réduire au minimum possible les risques découlant du changement climatique, à améliorer la capacité d’adaptation des systèmes socio-économiques et naturels ».

Le feu vert officiel est arrivé fin 2023 avec le décret du ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique n. 434 du 21 décembre 2023. Le Dicastère lui-même l’a signalé une note de presse rapide du 2 janvier 2024, dans lequel cependant, outre le document du Plan lui-même, le base de données des actions d’adaptation. De quoi s’agit-il? Du catalogue d’interventions sectorielles identifiées par le groupe multidisciplinaire d’experts qui ont collaboré à l’élaboration du PNACC 2018. On parle de 361 mesures à caractère national et/ou régional susceptibles d’impacter un ou plusieurs secteurs dont : l’aquaculture ; agriculture; pouvoir; tourisme; les forêts; instabilité hydrogéologique; désertification; écosystèmes aquatiques et terrestres; zones côtières; les industries; les établissements urbains ; héritage culturel; ressources en eau; pêche; Santé; transport.

Pour chacune de ces 361 actions, il existe une classification supplémentaire en « doux », « vert » ou « gris » dans le cas où, respectivement : elles ne nécessitent pas d’interventions structurelles et matérielles directes, ce sont des interventions matérielles identifiées comme des solutions basées sur la nature, ce sont des actions matérielles sur les systèmes, les matériaux et les technologies, les infrastructures ou les réseaux.

PNACC : La main du Gouvernement est trop « légère ».

En parcourant la base de données, il ressort que, parmi l’ensemble des mesures identifiées par le Plan italien d’adaptation au changement climatique, la majorité (274) sont classées comme douces. C’est-à-dire qu’il s’agit d’actions d’information, de développement de processus organisationnels et participatifs et de gouvernance. Les interventions structurelles ne sont donc que 87, dont 46 ont été classés verts. A titre d’exemple, dans le cadre de instabilité hydrogéologique – un phénomène qui tient aujourd’hui en échec plus de 93% des communes du Bel Paese – le PNACC ne réserve qu’une « main légère » : 29 interventions rentrent toutes dans la catégorie douce.

Le Plan d’adaptation au changement climatique devient plus proactif (mais pas trop) sur le front climatique ressources en eau. L’Italie est classée comme un pays soumis à un stress hydrique moyen-élevé (évaluation de l’OCDE) et il n’est pas un mystère que la répartition de la disponibilité et de la demande en eau se caractérise par un fort manque d’homogénéité au niveau infranational. Dans ce secteur, les interventions structurantes identifiées concernent : l’augmentation de la connectivité des infrastructures d’eau ; l’entretien du réseau d’eau artificielle polyvalent (récupération et irrigation) ; l’augmentation des capacités de stockage en milieu rural et la réhabilitation du système fluvial par la restauration d’un état naturel.

Même sur le devant agriculture il existe peu de mesures matérielles (5 sur 28 au total). Ils vont des investissements dans des structures et des systèmes qui facilitent l’adaptation des entreprises agricoles au changement climatique, comme les structures de protection contre le gel et la grêle, à ceux dans l’agriculture de précision et dans l’efficacité de l’utilisation des ressources. Des investissements pour l’amélioration substantielle des réseaux d’irrigation à la promotion d’opérations capables d’augmenter considérablement le bien-être des animaux. En passant par le maintien des pratiques traditionnelles de gestion des pâturages.

Coûts et ressources

Le dossier en question contient également un poste « frais », mais à l’exception de quelques cases, la colonne apparaît vide. En revanche, au sujet de Financement PNACC la discussion devient plus prudente. Pour les auteurs du document «potentiellement de nombreuses ressources émergent pour les mesures proposées» du Plan, entre programmes européens, nationaux et régionaux. « Il faut cependant préciser – lit-on dans le texte – qu’une partie seulement des ressources mentionnées sont directement disponibles pour le système italien. Le schéma de financement européen évoqué prévoit en effet une allocation des fonds sur une base compétitive et donc l’attribution est incertaine et soumise à la condition d’un effort particulier pour la présentation de candidatures d’excellente qualité ».

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