Plusieurs associations de consommateurs européennes accusent 17 compagnies aériennes de "green washing"

Plusieurs associations de consommateurs européennes accusent 17 compagnies aériennes de « green washing »

La Organisation européenne des consommateurs Le BEUC et 22 de ses associations membres de 18 pays, dont trois en Espagne, ont présenté une plainte à la Commission européenne et le réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) contre 17 compagnies aériennes pour allégations climatiques trompeuses ou « greenwashing ».

La déclaration commune, partagée par la Fédération des consommateurs et usagers CECU, souligne que les compagnies aériennes faire des allégations marketing liées à la météo dans laquelle ils demandent aux consommateurs de compenser ou neutraliser les émissions de CO2 de leurs vols.

« Nous pensons que ces pratiques sont trompeurs et trompeurs pour les consommateurs en vertu des règles de l’UE sur les pratiques commerciales déloyales (directive 2005/29/CE), et équivalent à une lavage vert« , a expliqué le BEUC.

Concrètement, les 17 compagnies aériennes dénoncées sont Air Baltic, Air Dolomiti, Air France, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings, Finnair, KLM, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, SAS, SWISS, TAP, Volotea, Vueling et Wizz Air.

En Espagne, les trois associations de consommateurs Asufin, CECU et OCU ont participé à cette action commune avec d’autres membres européens du BEUC.

ILS DEMANDENT QUE LES COMPAGNIES AÉRIENNES « ARRÊTENT DE TRICHER »

De plus, les associations exhortent conjointement les les autorités envoyer un signal « clair et fort » aux compagnies aériennes et à l’ensemble du secteur aérien pour « arrêter de tromper les consommateurs avec des réclamations commerciales liées aux conditions météorologiques.

« Les compagnies aériennes devraient être transparentes sur ce voler n’est pas durable et que ce ne sera pas dans un avenir proche », ajoute le communiqué.

Dans les cas où les compagnies aériennes ont proposé aux consommateurs payer des green fees supplémentaires sur la base de telles affirmations trompeuses, les autorités du CPC devraient demander aux compagnies aériennes de rembourser le montant à leurs clients, a exigé le BEUC.

PRATIQUES DÉLOYALES DES COMPAGNIES AÉRIENNES

Quant aux exemples d' »allégations trompeuses », des associations d’organisations ont cité des allégations selon lesquelles « le le paiement de crédits supplémentaires peut compenser ou neutraliser les émissions de CO2 d’un vol», car, selon lui, elles sont « objectivement trompeuses », car « les bénéfices climatiques des activités de compensation sont très incertains ».

De plus, le BEUC a dénoncé que les compagnies aériennes trompent les consommateurs en « les facturer pluscontribuer au développement de carburants d’aviation durables (SAF).

« Ces carburants ils ne sont pas prêts pour le marché et la législation européenne récemment adoptée fixe des objectifs très bas pour la proportion qu’ils doivent représenter dans le mélange de carburant des avions », a-t-il expliqué.

D’autre part, les organisations de consommateurs ont critiqué le fait que « impliquer que le transport aérien peut être durable« , responsable et écologique est trompeur« , précisant qu' »aucune des stratégies déployées par le secteur aérien ne permet actuellement d’éviter les émissions de gaz à effet de serre ».

L’OCU PLAINTE « LA PUBLICITÉ TROMPEUSE » PAR LE CONSOMMATEUR

Par ailleurs, l’Organisation des Consommateurs et Usagers (OCU) a présenté une plainte au ministère de la consommation pour publicité trompeuse sur la durabilité du transport aérien.

Pour l’OCU, c’est « Incorrect » affirment que les émissions de gaz à effet de serre générées par l’aviation sont compensées ou neutralisées, « sans fournir d’informations fiables qui démontrer« .

A ce titre, il a demandé à la Sous-direction Générale de l’Inspection et de la Procédure Disciplinaire de évaluer la légalité de cette publicité et imposer, le cas échéant, les sanctionselon un communiqué.

De même, du CECU, ils ont critiqué le fait qu’ils dénoncent déjà au niveau national la obstacle ce que signifie le greenwashing pour les consommateurs et l’urgence d’agir par les autorités.

« La recherche que nous publions aujourd’hui avec le reste des organisations européennes est un mauvais cas de greenwashingpuisqu’il s’agit d’un secteur loin d’être durable« , a-t-il déploré.

En ce sens, il a rappelé « l’urgence » de mettre en place une réglementation de la publicité verte et un Observatoire qui contrôle ces réclamations, comme cela a été demandé il y a quelques mois par Consommation conjointement au CECU et à plus de 20 organisations.

Pour sa part, la directrice d’Asufin, Patricia Surez, a reproché au « green washing » d’être un concept qui « implique désinformation et confusion pour le consommateur et, par conséquent, un manque de transparence ».

« C’est contraire aux pratiques commerciales responsables et non viole les droits des consommateurs« , il ajouta.

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