Adattamento alla crisi climatica: cosa ha deciso la COP28?

qu’a décidé la COP28 ?

Approbation de l’accord-cadre sur l’objectif mondial d’adaptation

(Rinnovabili.it) – La lutte contre le changement climatique doit reposer sur deux piliers : l’atténuation et l’adaptation. Mais le premier a toujours reçu plus d’attention et de financement que le second. Réduire les émissions et régler la sortie des fossiles ils ne représentent que la moitié de l’action climatique nécessaire. Sans adaptation, nos sociétés ne seront pas préparées à faire face aux impacts d’un monde de plus en plus chaud dans les décennies à venir. Bien que non on dépasse 1,5°C. Et les pays les plus vulnérables et dont l’économie est plus faible paieront un prix disproportionné. À cause de ça adaptation à la crise climatique c’est un dossier qui est revenu avec force au centre du processus de la COP depuis 2021 à Glasgow.

COP28 à Dubaï résolu ce problème en travaillant sur Objectif mondial d’adaptation (GGA), prévu par l’article 7 de l’Accord de Paris mais redynamisé seulement lors de la COP26 il y a deux ans. Le GGA devrait fournir des lignes directrices et des objectifs pour les politiques mondiales d’adaptation et, par conséquent, aborder également la partie du financement climatique liée à l’adaptation. À Glasgow, il a été décidé d’accélérer le processus en préparant un cadre de règles pour guider les politiques d’adaptation d’ici deux ans. La conférence de Dubaï est parvenue à un accord, mais avec des objectifs vaguement définis et un langage extrêmement dilué.

CBDR-RC et finance au centre des négociations à la COP28 à Dubaï

Les deux semaines de négociations sur le GGA se sont transformées en discussions sur deux points. Premièrement : faut-il insérer, et comment, des références au principe de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives (Responsabilités communes mais différenciées – Capacités respectives, CBDR-RC) qui sous-tend l’Accord de Paris et les négociations multilatérales sur le climat depuis les années 1990. Deuxièmement, si et dans quels termes mentionner le financement de l’adaptation.

Une fois de plus, les divergences dans les négociations divisent le Nord et le Sud. LE pays riches ils s’opposent à toute référence explicite au CBDR-RC dans le texte sur l’objectif mondial d’adaptation, de peur de se lier les mains et de se retrouver obligés de s’engager bien plus qu’ils ne le souhaiteraient dans ce domaine. En fait, ce sont les pays qui portent la plus grande responsabilité historique dans le déclenchement de la crise climatique et qui comptent toujours parmi les plus grands pollueurs du monde. Par conséquent, ils s’opposent également à l’établissement d’objectifs précis en matière de financement de l’adaptation, au-delà de ceux déjà décidés : lors de la COP26, ils ont promis de doubler ces ressources par rapport aux niveaux de 2019 d’ici 2025, ou de passer de 40 à 80 milliards de dollars.

LE Pays en voie de développement ils veulent exactement le contraire sur les deux points. La référence au CBDR-RC est considérée par eux comme une garantie supplémentaire d’une transition juste, parfaitement conforme à l’ensemble de l’approche diplomatique climatique des trois dernières décennies. Et ils estiment que tracer la voie de l’adaptation à la crise climatique sans mettre à disposition les ressources nécessaires met en danger la réalisation des objectifs.

Pas de chiffres sur le financement de l’adaptation à la crise climatique

Le texte approuvé à la COP28 reflète ces tensions et ce manque de convergences. Il ne parle pas vraiment de finance, à part comment un « moyen de mise en œuvre » parallèlement au transfert de technologie et au renforcement des capacités. Même si l’accord-cadre fait effectivement référence au financement de l’adaptation.

Le point 25 souligne qu’il doit être opportun et prévisible et qu’il doit être rendu plus facilement accessible. Le point 26 accueille progrès dans les négociations sur le financement climatique (en référence à l’objectif post-2025) et constate que le quota d’adaptation prévu à ce jour est encore insuffisant par rapport aux besoins réels. Le point 27 souligne l’importance de fournir un soutien financier sous forme de subventions (et non de prêts), tandis que le point 28 réaffirme la nécessité d’équilibrer le financement climatique entre l’atténuation et l’adaptation.

Il y a une absence totale de références sur le nombre de ressources qui doivent être mobilisées. L’une des dernières versions parlait d’un objectif de 400 milliards de dollars par an d’ici 2030, qui a été rapidement annulée dans l’accord final. L’estimation était basée sur l’estimation la plus élevée fournie par le dernier rapport du PNUE sur le déficit de financement pour l’adaptation à la crise climatique. L’agence de l’ONU l’a estimé à 215 à 387 milliards de dollars par an d’ici la fin de la décennie, soit un volume 10 à 18 fois supérieur à celui mobilisé aujourd’hui. Mais l’opposition des pays riches l’a emporté, qui estiment que ces chiffres devraient être discutés dans le cadre du financement climatique post-2025 et non au sein du GGA.

Ainsi que le Nord global a gagné en ce qui concerne le principe CBDR-RC. Le texte de l’accord-cadre sur l’adaptation issu de la COP28 n’en fait jamais mention et se contente de rappeler, en préambule, «les dispositions et principes» de la CCNUCC et de l’Accord de Paris. Une formulation vague qui permet aux pays riches de ne pas supposer que le principe s’applique pleinement aux actions d’adaptation.

À mesure que les chiffres financiers et les références au CBDR-RC augmentaient, tous les objectifs quantifiables pour les thèmes clés dans lesquels le GGA sera divisé ont été manqués. Les premières versions parlaient par exemple de protéger ou restaurer 30 % des écosystèmes, de garantir une couverture sanitaire universelle, d’éliminer les impacts du climat sur les infrastructures et les agglomérations d’ici 2040, et de garantir un accès universel à des ressources en eau potable sûres et abordables. Rien de tout cela n’est présent dans le texte final approuvé à Dubaï. Les 6 thématiques identifiées – eau, alimentation, santé, écosystèmes, infrastructures, fin de la pauvreté et patrimoine culturel – présentent des objectifs génériques, exclusivement qualitatifs et sans horizon temporel de référence.

A lire également