Substances toxiques : 1 produit sur 5 dans l’UE hors norme
La moitié des appareils électriques contrôlés dépassent les limites autorisées pour les substances toxiques
(Rinnovabili.it) – Des écouteurs aux accoudoirs pour enfants, des tapis de yoga aux sacs et ceintures : près d’un produit sur cinq sur le marché européen contient niveaux « excessifs » de substances toxiques dangereux pour la santé. C’est le résultat d’un suivi mené par l’ECHA, l’Agence européenne des produits chimiques, dans 26 pays européens.
Sur plus de 2 400 produits présents sur le marché et analysés par les autorités nationales compétentes l’année dernière, plus de 400 ne respectent pas les normes européennes sur l’utilisation de substances toxiques. Certaines catégories d’objets sont plus à risque. Surtout lui appareils électroniques. Entre les niveaux trop élevés de plomb dans les soudures, de phtalates dans les pièces en plastique et de cadmium dans les circuits électroniques, 52 % de ces appareils dépassent les limites imposées par la réglementation européenne en la matière.
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Également des problèmes fréquents avec équipement de sport. 18 % des produits analysés sont illégaux pour les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les phtalates et les paraffines. Sur des pourcentages similaires aussi, je jouets, des canards de bain pour bébé au slime : 16 % des produits dépassent les niveaux considérés comme sans danger pour les phtalates, le mikel, le bore, les nitrosamines. Enfin, 15 % des articles tels que les sacs, les bijoux, les ceintures, les chaussures et les vêtements présentent des taux excessivement élevés de plomb, de cadmium et de phtalates.
Qui fait le plus de conneries ? Ils sont avant tout importateurs et boutiques en ligne – y compris Amazon – ont les taux de dépassement les plus élevés par rapport aux distributeurs et aux fabricants. Et dans la plupart des cas, le responsable ne retire pas volontairement l’élément incriminé : cela n’arrive que dans 39 % des cas. « Les importateurs et les marchés en ligne ont à peu près le même niveau de non-conformité, soit respectivement 26 % et 23 %. Les distributeurs et les fabricants ont signalé des niveaux de non-conformité inférieurs (13 % et 9 %) », lit-on dans le rapport. Pour les produits pour lesquels l’ECHA n’a pas pu déterminer le rôle de l’entreprise, le taux de non-conformité a grimpé à 66 %.