trattato globale sulla plastica

Traité mondial sur les plastiques : à quoi s’attendre des négociations

L’objectif est de mettre fin à la pollution, mais le Traité mondial sur les plastiques pourrait échouer

(Rinnovabili.it) – Les problèmes sont sur le point d’atteindre leur paroxysme. Les négociations commencent aujourd’hui à Nairobi Traité mondial sur les plastiques. Les négociations, menées au sein de l’ONU, dureront jusqu’au 19 novembre et verra 175 nations impliquées dans la capitale du Kenya. Pour la première fois, les représentants des pays devront négocier quelles mesures concrètes devraient être incluses dans le traité contraignant. L’objectif est de mettre fin à la pollution plastique.

On part du « zéro brouillon » (zéro tirant d’eau) publié en septembre sur la base des deux premiers cycles de négociations. La réunion est la troisième des cinq sessions d’un processus qui vise à conclure les négociations l’année prochaineafin que le traité puisse être adopté d’ici la mi-2025.

Le projet zéro décrit les nombreuses voies possibles pour résoudre le problème du plastique. Mais dans l’état actuel des choses, il ne s’agit encore que d’un document d’options. Bien qu’il existe un large consensus sur la nécessité d’un traité sur les plastiques, les avis sont en réalité très différents sur ce qu’il devrait contenir.

Nairobi, terrain d’essai du Traité sur le plastique

Nairobi sera le test des ambitions des gouvernements. En fait, ce sera le moment de choisir quel sera le contenu de l’accord et les objectifs pour s’attaquer à l’un des problèmes les plus graves du monde. Il y a des pays qui veulent interdiction des produits à usage unique et règles strictes limitant la production de nouveau plastique. Mais il y a aussi des pays qui souhaitent uniquement soutenir des mesures axées sur l’amélioration de la la gestion des déchets et sur le recyclage. La Chine, les États-Unis, l’Arabie Saoudite et d’autres pays de l’OPEP (qui abritent de grandes industries pétrochimiques) sont réticents à approuver des réductions de production. S’attaquer au problème à la racine nécessite toutefois arrête de produire tout ce plastique. Aussi parce que le recyclage croît à un rythme dérisoire comparé à la prolifération des déchets. La quantité de nouveau plastique produite est en effet énorme : selon les statistiques, la production annuelle est destinée à tripler en quatre décenniesalors que seulement 9 % sont recyclés.

Comme l’explique Graham Forbes de Greenpeace USA, « vous ne pouvez pas empêcher la baignoire de déborder tant que vous n’avez pas fermé le robinet ».

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