Des fous de Bassan survolent un chalutier alors qu'il pêche le hareng

Unis en mer : pêcheurs britanniques et français mettent leurs différences de côté pour protéger nos océans

Quelques progrès mais pas assez

Au cours des dernières semaines, le gouvernement a fait des progrès en interdisant le chalutage de fond dans quatre aires marines protégées, dont le Dogger Bank. Mais cela ne suffit pas pour sauver nos océans. Il y a encore beaucoup de travail à faire avec des dizaines d’autres AMP pillées par les bateaux de pêche industrielle.

Greenpeace a documenté la pêche industrielle dans la Manche. De grands navires-usines comme ce chalutier pêchent chaque année le hareng dans la Manche. Les rapports officiels révèlent comment un navire en un seul voyage a déversé jusqu’à 600 tonnes de poisson, l’équivalent de 2 millions de repas. © Christian Åslund / Greenpeace

Les bateaux de pêche industrielle comme les superchalutiers et tireurs à la mouche nuisent aux créatures marines et à leurs habitats. Les superchalutiers sont d’énormes usines flottantes de pêche au poisson avec des filets d’un kilomètre de long qui restent en mer pendant des mois. Ils aspirent des tonnes de poissons en une seule fois, emmenant toute créature sur le chemin du filet en cours de route. Alors que les tireurs à la mouche utilisent une méthode de pêche à haute intensité, où les poissons sont clôturés dans des filets puis traînés hors de l’eau. Les deux sont toujours autorisés à opérer dans les AMP.

Les pêcheurs des deux côtés de la Manche réclament l’interdiction de ces navires industriels destructeurs pour sauver des emplois et protéger l’environnement marin.

Il est maintenant temps pour le Premier ministre de voir le bon sens et de rejoindre les pêcheurs unis contre la pêche industrielle destructrice. L’interdiction des superchalutiers et autres pêches destructrices dans les aires marines protégées au large du Royaume-Uni peut aider à maintenir nos océans en bonne santé pour toutes les générations futures.

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