Vers une nouvelle architecture financière pour lutter contre le changement climatique
Dans le palais Brongniart à Paris, l’ancien bâtiment de la Bourse, des profils antagonistes ont été aperçus ce jeudi : le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Bin Salman, ou encore la jeune écologiste ougandaise Vanessa Nakate. Deux mondes si opposés avec un besoin commun : lutter contre le changement climatique.
Concilier développement économique et protection de l’environnement, tel est l’enjeu du sommet international organisé à Paris par le président français Emmanuel Macron. Un rendez-vous qui durera deux jours et au cours duquel les représentants d’une cinquantaine de pays débattront des formules pour aider les pays les plus vulnérables au changement climatique, ceux qui souffrent le plus des sécheresses, des inondations et des canicules, et qui disposent de moins de ressources pour faire face aux catastrophes naturelles.
« Aucun pays ne devrait avoir à choisir entre la lutte contre la pauvreté et le changement climatique », a déclaré le président français dans son discours d’ouverture. La reunin, bautizada como « cumbre por un nuevo pacto financiero mundial », parte con este objetivo, al menos sobre el papel: el de refundar el sistema financiero internacional que se fund en 1944 en Bretton Woods, en New Hampshire (EEUU), tras la seconde Guerre mondiale.
C’est alors qu’ont été créés le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, mais « le monde a changé » et l’idée est de créer un nouveau pacte « plus respectueux de la souveraineté de chacun ». Doit être « le rendez-vous pour proposer des solutions concrètes », a déclaré Macron. Parmi les idées en débat figurent la création d’un nouveau taux pour les secteurs les plus bénéficiaires, la restructuration de la dette des pays pauvres et l’implication accrue du secteur privé.
« Ce sommet est le vôtre, c’est-à-dire celui de tous ceux qui sont en première ligne » face aux conséquences du changement climatique et à l’augmentation de la pauvreté et des inégalités », a déclaré le président français dans son allocution, rappelant qu’un choc des financements publics est nécessaire, mais aussi privé.
L’événement, qui se termine aujourd’hui, a réuni des ONG, des associations environnementales et une large représentation de différents pays, notamment africains, ainsi que des entreprises et des organisations telles que la Banque mondiale ou le FMI.