Combustibili fossili: 5 mln di morti l’anno per l’inquinamento

5 millions de morts par an à cause de la pollution

Le pétrole, le gaz et le charbon sont responsables de 61 % des décès dus à la pollution atmosphérique

(Rinnovabili.it) – Chaque année, la pollution de l’air provoque plus de 8 millions de morts. Dans plus de 6 cas sur 10, les décès sont directement imputables à combustibles fossiles. Un pourcentage nettement plus élevé qu’on ne le pensait auparavant. C’est ce que révèle une étude publiée dans le British Medical Journal par une équipe internationale de scientifiques.

En utilisant les données mondiales sur la pollution atmosphérique pour les particules fines et l’ozone pour 2019 et en les croisant avec certains nouveaux modèles de risque, les auteurs ont déterminé que environ 5,13 millions de décès (avec une fourchette entre 3,63 et 6,32 millions) par an, sur un total de 8,34 millions causés par une mauvaise qualité de l’air, dépendent des fractions de poussières fines générées par la combustion du pétrole, du gaz et du charbon. 61% du total.

Des décès qui pourraient être « potentiellement évité en éliminant progressivement les combustibles fossiles », ils soulignent les auteurs. C’est-à-dire trouver un accord mondial pour l’élimination progressive des combustibles fossiles, l’un des dossiers les plus brûlants en discussion au Cop28 à Dubaïà partir d’aujourd’hui.

Lisez tous les insights de Rinnovabili.it sur la conférence climatique Cop28

Aborder la question des fossiles, calculent les chercheurs, permettrait de réduire de 82 % le nombre maximum de décès dus à la pollution atmosphérique qui pourraient être évités en contrôlant toutes les émissions d’origine anthropique. Un fait important, d’autant plus que le sommet de Dubaï sur le climat est le premier prévu depuis 1995. une rubrique spéciale dédiée au lien entre crise climatique et santé.

Ces estimations sont supérieures à celles présentées dans les études précédentes. Trois raisons, toutes liées au nouveau modèle de risque relatif utilisé : « a des implications pour les pays à revenu élevé (en grande partie à forte intensité de combustibles fossiles) et pour les pays à revenu faible et intermédiaire où l’utilisation des combustibles fossiles augmente ; prend en compte la mortalité toutes causes confondues en plus de la mortalité spécifique à la maladie ; la forte réduction de la pollution atmosphérique résultant de l’élimination progressive des combustibles fossiles peut réduire considérablement l’exposition »expliquent les auteurs.

A lire également